Pour les 13 ans de ma fille, entre autres somptuaires festivités, nous nous sommes offerts une petite plongée sur les jardins de Sausset. Un voyage « au bout du monde » pour nous autres « marseillais du sud » puisque le site se trouve de l’autre côté de « la plus belle rade du monde »…
C’est surtout un site idéal pour plonger du bord, sans le genre d’approche commando qu’affectionne mon coadjupile Anthony Leydet qui bien sûr était de la partie. Accompagné cette fois de Richard Allan, un homme aux multiples plongées, et de sa fille Alexa, charmant modèle improvisé.
Caisson qui s’en dédit !
C’était la pleine lune et j’avais choisi de m’équiper grand angle en lieu et place de la macro habituelle. Ce qui voulait dire présence obligatoire d’un modèle ET d’un éclairagiste.
Avec un sens du sacrifice qui l’honore, Anthony décida de bousiller son caisson juste avant la plongée, de façon à être disponible pour cette tâche. Merci, merci !…
L’eau n’était pas claire et je regrettais assez rapidement mon choix d’optique. Les résultats ne sont d’ailleurs pas à la hauteur mais, à la demande de certains lecteurs (Henry !), je les publie quand même. Vous l’aurez voulu !
Mais foin de photos, le spectacle était ailleurs… Car j’ai vu au cours de cette plongée Leydet s’arracher littéralement les cheveux sous l’eau ! Si ! Voletant d’un site à l’autre il se tordait les mains, désignant sans cesse d’insignifiantes bestioles microscopiques apparemment sans prix pour lui, orphelin qu’il était de son caisson chéri : on aurait dit un jeune taurillon subitement devenu bœuf d’un coup de ciseau ! Mais le pire était à venir… Car j’ai la baraka, vous vous souvenez ?
Les étoiles de mer s’envoient en l’air !
Tandis qu’Alexa faisait éclater son charme candide de jeune plongeuse au milieu des gorgones, débusquant ici un poulpe, là un lièvre de mer, Leydet s’arracha l’ultime touffe de poil qui lui restait devant une étoile de mer en érection.
Posée sur des rameaux de posidonies, l’échinoderme vermillon était dressé sur ses cinq branches et laissait échapper des perles de sperme orange qui faisait plaisir à voir. Un spectacle digne de la reproduction du corail… Une spermatogenèse qu’Anthony saura sans doute vous expliquer mieux que moi. Dès que ses cheveux auront repoussé… Mais, autonomie oblige, il était temps de rentrer (chauve qui peut !) et de s’attabler devant des marmites géantes de… moules-frites. Forcément.
Ci dessous, les autres photos de cette sympathique plongée…
Bonjour Francis,
Bon anniversaire à votre fille, « tel père, telle fille », je suppose qu’elle n’est pas à sa première plongée…
C’est beau les enfants ! ils nous apprennent tant sur nous !
Bonne continuation à vous tous
C’est transmis 😉
Je n’avais jamais remarqué cette absence capillaire chez Anthony…
Ta fille, à 13 ans, tu la fais plonger combien de temps et à quelle profondeur ?
Impressionnant un plongeur qui se dégarni sous l’eau !
Et pour ma fille, les temps ont bien changés : jamais plus de 3h en immersion, sans dépasser 90 mètres… Sinon, NARCOSE !!!
Ah la la, je te comprends Anthony !!!!
J’aurais été exactement dans le même état que toi !
Photoshop illustre bien ton état de désespoir qui se lit donc dans tes cheveux 😀 (enfin, seulement sur la photo du bas) mais aussi tes yeux, hein 😉 ! Et là, je parie que la retouche informatique n’y est pour rien ? 😆
Excellent, la reproduction toute orange des étoiles de mer !!!
Je ne regrette pas d’avoir (un peu) insisté pour avoir les images et Alexa doit être très contente !
Merci Henry ! Quand on peut faire plaisir… 🙂
Ha ! plonger avec ses enfants c’est sublime. Mes filles m’accompagnent souvent lors de petites explorations peu profondes à la poursuite des habitants des sables ou bien des petits rochers de la méditerranée …
Des moments inoubliables ! 🙂
En effet Martial ! Sympa la vidéo. Mais elle ne s’affiche pas dans le commentaire…
Allez, c’est fait ! 😉