Choses vues. Avril 2024

En avril, ne te découvre pas d’un fil, dit-on, évidemment. Ce qui n’est pas difficile vu qu’on n’est jamais couverts ! Mais l’évènement le plus important de ce mois n’est pas le poisson qui l’inaugure et les canulars qui vont avec (un usage qui tombe malheureusement en désuétude) mais le passage à l’heure d’été !

Combien de pendules, de fours et cuisinières, d’horloges de véhicules enfin qui seront brisés à coup de masse dans les prochains jours, refusant catégoriquement de se retrouver réglés sur cette nouvelle heure qui détraque hommes et matériel ? Pour ma part, je ne me risque plus à ces réglages : j’attends simplement l’année suivante…

Lundi 29 avril

: Les palourdes, ça ne pèse rien ! Lundi…

: Vade retro…

: Boissons « alcooliques »… J’aurais dit « alcoolisées » mais, bon, c’est la syntaxe gouvernementale, on ne discute pas. Interdit !!! J’ai l’seum… Dja dja… Hips ! Hardon…

: Abattu en pleine rue ! C’est pas de pot…

Dimanche 28 avril

: Les audiences royales reprendront à 14h…

: Réminiscence…

Samedi 27 avril

Queue de 23 km (Marseille) à La Poste. En attendant, test de vue…

Y’a l’pookie dans l’side !

C’est très en béton… Le grand remplacement ?

Vendredi 26 avril

Allez ! Un ‘ti com ?

Jeudi 25 avril

Réédition d’un de mes livres, épuisé. En librairie ! Quelques anciennes versions ici.

: Lanceur d’alerte.

: Préfigues…

Mercredi 24 avril

Encore une belle journée. Levé aux aurores bleues (à 8h30 🙂 ), tandis que je faisais barrage de mon corps à l’eau courante, des bulles plein la tête, je décidais de faire l’acquisition d’un énorme sac de viennoiseries à destination de la salle des galères où j’avais rendez-vous comme tous les 3 jours par semaine : j’y pédale furieusement en compagnie d’autres mourants. L’occasion d’une halte pour un double expresso (une bassine) chez Paul et quelques douceurs. J’y remarquais, sous verre, ces curieux bourgeons rouges…

A midi, je conduisis une nouvelle escouade de patients vers la cuisine inspirée de Mony chez Ang’kor Shop pour une collation thérapeutique à base de piments langue d’oiseaux et de gingembre confit…

: C’est quoi ces petits machins rouges ?

: Thérapie…

: …Chez Angk’hor Shop.

Mardi 23 avril

Dja dja

Pookie, Wesh gros ?

. Après l’IA textuelle puis graphique (images et vidéo) apparaissent des outils musicaux. C’est ainsi que j’ai demandé à Bruno Mars de nous chantonner une ritournelle où il serait question d’un trésor dans une grotte noyée…

Lassé de l’anglais, j’ai alors demandé à la môme Piaf (pour les JO’s) de nous gueuler les explorations à Padirac… Qu’est ce qu’on s’amuse !

Dimanche 21 avril

Pizza à la plage de Vieille Chapelle « en bras de chemise » : couché sur l’herbe, le vent me passe au dessus… Le vent à baissé, certes, mais la température reste très basse – le réchauffement… En fait il s’agit des fameux « Saints de glace » qui, en avril et mai, gèlent parfois les bourgeons. Tous les bourgeons. Les anciens savaient çà. Mais les anciens… Ils sont morts ! D’ancienneté. Vite, mon bilan carbone ! Où est mon lecteur de QQR code ?

Fin de mistral ?

Samedi 20 avril

Exclamation ! « Taupinette » (espèce souterraine qui ne sort que pour être dévorée) et « Tomme de Sassenage » pour les initiés qui ont plongé aux « Cuves » où rêvé dans la grotte, devant les siphons d’eaux sauvages et imprévisibles, à une hypothétique jonction. Les Cuves de Sassenage, dans le Vercors, sont en effet la résurgence des eaux qui circulent dans le gouffre Berger (du nom de Jo Berger qui a découvert son entrée dans les lapiaz du plateau de Sornin). Un gouffre historique à plus d’un titre puisque c’est ici que les explorateurs franchirent pour la première fois au monde la profondeur mythique des -1000 m sous terre. Le premier siphon est à -1122m…

Une course mixte magnifique, engagée où je me suis, en son temps, convenablement congelé les génitoires dans la neige fondue pétillante d’embruns, dans les cascades et les biefs. Le puits vertical de 45m qui permet de dépasser la cote -1000 n’a-t-il pas été baptisé « puits de l’ouragan » ? Aujourd’hui, les records de profondeur se trouvent dans le Caucase où plusieurs gouffres dépassent les -2200m… L’exploration ne s’arrête jamais.

Et… la tranche… j’ai hâte d’attaquer le tome 2 ! La Maison Marin

: La taupinette. Un point c’est tout !

: La tomme de Sassenage !

Je suis caché derrière les fleurs mais on me voit…

Attention chef d’oeuvre : Ripley sur Netflix !

Vendredi 19 avril

… D’JaJa d’ja d’ja…

Jeudi 18 avril

Visite pour la journée de Dame Curtil, l’ardéchoise, en mon royaume marseillais insoumis. Au programme : agapes et marche à pied. Mais c’était compter sans le mistral qui soufflait ce jour là à 80 km/h ! Sur le petit port des Goudes, dès l’ouverture de la porte de mon 4×4 qui faillit me rester dans la main, je réalisais l’inanité de mon projet, ma chemisette à manches courtes claquant dans le vent comme une voile sur le point de se déchirer. Je retrouverais d’ailleurs plus tard mon véhicule dans une géode de sel d’embruns soufflés…

Sagement (courageux mais pas téméraire) je nous réorientais vers le Bar des Goudes devant des assiettées de panisses – aïoli et autres bourrides de bon aloi. Il manquera des photos de ces excès et du reste de la journée vu que je ne les ai pas encore éditées : ça me fatigue ! Il faudra revenir car j’actualise ce type de post sur une base quotidienne : ce n’est plus un article de blog mais un mur !

Disons simplement que nous avons ensuite mis le cap sur le premier arrondissement « Haussmannien » de Marseille et son baroque Palais Longchamps. En haut d’une volée de marches nous attendait le kitch musée d’histoire naturelle et ses spécimens empaillés. Nous échouâmes enfin, effondrés les pieds dans le sable, autour de glaces, thés et patisseries, au sein des tentures renommées du salon de thé Teavora…

Sur le sable…. Teavora. Salon de thé.

: Putaing, cong… Les Goudes.

: Chien sans tête. Et sans saucisse. Cours Lieutaud.

Mercredi 17 avril

Déjeuner éducatif chez Ang’kor Shop avec mon kinésithérapeute Canaan et quelques spécimen mâles et femelles des mourants de la clinique Korian où et avec qui je pédale allègrement sur une base pluri-hebdomadaire…

: En vert et contre tous.

: Crispy ! Tempuras, toussa…

: Rhizome de gingembre sauvage confit au sirop de canne…

Mise en photo de profil FB et publication tardive sur GoogleMaps de l’excellent Dakao de la place Castellane au soleil couché, en revenant de la pharmacie de garde ouverte jusqu’à 22h, muni des précieuses médications qui soigneront ma (sévère) bronco pneumonie foudroyante…

Dakao, place Castellane.

Mardi 16 avril

Café kurde à la cardamome. Faut pas être cardiaque…

Lundi 15 avril

« Gentes dames, gens messires, jantes alu, gueux et nobles damoiseaux, oyez, oyez… »

Dimanche 14 avril

A la lumière (aveuglante) d’un embrasement mondial toujours possible il est important de refroidir l’atmosphère. Carpe Diem…

Chaleur et lumière… Ne venez pas : ça pète de partout ! Mickey en a muté…

: Perte tissulaire.

: Explosions de sorcières (toutes griffes dehors)…

: Acte de barbarie.

: Les 7 plaies de Marseille… Après l’invasion côtière des vélelles qui a fait des centaines de millions de morts (côté vélelles), c’est le réchauffement climatique !

: Je suis, je suis ?!?…

Samedi 13 avril

Le « shadow banning » est une technique d’ingénierie sociale sournoise mais bien connue qui consiste à l’aide d’algorithmes dédiés à censurer systématiquement les posts d’une personne et en tout cas à les diffuser avec des heures voire des jours de retard si bien qu’ils apparaissent très bas dans les murs des lecteurs, les rendant pratiquement invisibles. J’en fais l’expérience depuis des années…Témoins ces posts récents (samedi 13 avril 2024 – 21h) et gravissimes relatant l’attaque d’Israël par l’Iran et le Yemen et auxquels personne – et pour cause – n’a encore réagi sur mon mur. Et quand ce sera le cas, nous serons peut être tous déjà vitrifiés !

Plus que jamais, l’actu « temps réel » c’est sur X, Telegram, ou même TikTok que celà se passe ! Sinon, j’aime bien les ours. Les chiens aussi. Et les castors… Dja dja dja.