« Bâtir un site web beau comme un Dieu, gratuitement et en quelques minutes » ? Les annonces fracassantes de ce genre ne manquent pas sur l’Internet et même à la télé… Mouais ! C’est possible. Comptez plutôt en jours, en semaines, en mois… Pour obtenir un site de quelques pages comme en en voit partout. Ajouter des fonctionnalités, changer de maquette, en faire une boutique multilingue et multidevises ? Bon courage ! Quant à la gratuité : vous déchanterez rapidement. C’est pour ça qu’il existe des agences de WebDesign, figurez-vous ! Si c’était si facile, cela se saurait 😉

Toutefois, dans le domaine du webdesign, il est bien rare aujourd’hui que l’on doive repartir de zéro comme au début du web, à savoir coder « en dur », avec un simple éditeur de texte, « à la main »… Même si certains geeks se targuent encore de cet exploit pour (soi disant) garder le contrôle de leur code, la règle est d’utiliser un moteur CMS (content management system) assorti d’une « template » ou « thème ».

Moteurs !

Le « moteur » se charge de toutes les fonctionnalités standard du site « dynamique ». C’est essentiellement une base de données qui fait appel aux différents contenus textes et médias pour générer les pages du site vues par l’internaute. On peut enrichir cette base (pour le meilleur et pour le pire) de bouts de codes qu’on appelle des « plugins » afin d’étendre les fonctionnalités et répondre à des besoins spécifiques de clients.

Ces CMS, pour la plupart « Open Source », c’est à dire gratuits et enrichis sans cesse par la communauté des développeurs, sont légion ! Côté parts de marché mondial, on peut citer Joomla (7%), Drupal (5%), Blogger (3%), Magento (3%)… Mais l’écrasante majorité des sites est aujourd’hui développée avec WordPress qui représente près de 25 % du web mondial !

Dans le domaine du e-Commerce (boutiques en ligne), la situation est légèrement différente en raison des fonctions très spéciales exigées par ce type de site web : prises de commandes, plateformes de paiement, gestion des clients, etc.

Historiquement, WordPress a toujours été considéré (à tort) comme un logiciel de blog, ce qui a permis à des outsiders d’imposer leur propre CMS comme la société française Prestashop (100 000 magasins installés, tout de même).

Si cette dernière est en perte de vitesse partout dans le monde, surtout depuis le rachat de WooCommerce par WordPress (rappelons qu’il s’agit d’un plugin qui permet de transformer WordPress en gestionnaire de boutique très performant), la situation n’est pas du tout la même en France. D’après le site BuiltWith, sur plus de 70 000 e-commerçants français analysés, près de la moitié utilisent encore PrestaShop.

Quand on connaît les difficultés inhérentes à la mise en place d’une boutique avec cette plateforme, quand tout est enfin au point et fonctionnel et que la boutique est en production quotidienne, on comprends que les marchands n’aient pas envie de faire une migration hasardeuse vers un autre système. Cela ne veut pas dire qu’ils doivent se contenter d’une apparence stéréotypée ou passée de mode. Et c’est là qu’interviennent les thèmes ou templates…

Les thèmes

Il s’agit de la partie la plus intéressante graphiquement : l’habillage. Quand votre poupée Barbie nue se pare de ses plus beaux atours… Appliquer un autre thème que celui proposé par défaut est ce qui fait que votre site ressemblera à ce qu’il est, à votre identité propre. Dans la majorité des cas il suffit de télécharger un modèle et de l’appliquer à votre site « motorisé » pour ensuite le personnaliser à votre guise.

Il est inutile de dire qu’un design soigné et de haute qualité est déterminent pour que votre boutique en ligne sur PrestaShop se démarque des autres. Et génère donc plus de ventes…

Il existe de nombreux fournisseurs de ces templates gratuites ou payantes mais je veux vous parler aujourd’hui d’un « monstre », d’un poids lourd qui  propose des thèmes prestashop prêts à l’emploi. En effet, depuis sa création en 2002, Template Monster a développé pas moins de 50.000 modèles ! 1066 thèmes sont ainsi proposés en ce qui concerne Prestashop. Dont 314 thèmes rien que pour la section Mode et beauté. Ce qui reflète au passage la prééminence de ce type de commerce en ligne…

Tous les thèmes sont traduits en 5 langues dont le français, ce qui est fondamental, et installables en 55 secondes, d’après le fournisseur… Pour des prix variant autour de 125 €. L’interface du site est sobre et efficace : les thèmes sont classés par plateforme CMS et centres d’intérêt, avec des filtres pour les couleurs, les fonctionnalités, et les autres désirs et ratas…

Avec la fonction « demo en direct », il est possible de tester le thème sous tous ses aspects pour voir à quoi votre site ressemblera, et ce avant d’acheter.

Sous le capot, on bénéficie des plus récentes technologie à la mode :

Un design pleinement adaptatif « responsive » pour s’afficher correctement sur toutes les tailles d’écrans, smartphones et tablettes.

Mais aussi plusieurs palettes de couleurs, l’effet « scrolling Parallax, les « carousels photo », la vidéo de fond, les « custom blocks », le SEO optimisé, l’Ajax, les pop ups et badges divers (et d’été), bref : tout le confort moderne.

J’y ai même dégotté des dizaines de thèmes inspirés de la plongée et des voyages, pour bâtir (ou faire bâtir) votre site, centre ou magasin…

Bref, le diablotin a encore de beaux jours devant lui !

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