Fin d’été, le temps des déplacements à la pelle (en attendant les feuilles mortes) et un planning serré : et pourquoi pas Honfleur ? Pour aller voir au passage mon père qui y tient une galerie d’art depuis de longues années ? Oui mais Marseille/Honfleur, en passant par quantité de destinations intermédiaires, est-ce bien raisonnable ?

Ainsi, j’apprenais sur le site GoEuro que le trajet putatif durait 15h43 en avion en comptant l’embarquement contre 9h23 en voiture, pour un prix plus raisonnable d’ailleurs… Bref, il fallait ruser en différentes étapes au départ de Marseille, Paris – Brest – Paris – Honfleur, entre autres itinérances européennes et avec différents moyens de transports…

Il est d’autres destinations pour lesquelles le site donne de précieuses indications, beaucoup plus précises et complètes. Mais là, je partais pour le bout du monde !

J’arrivais finalement à Honfleur. Dans l’atelier du maître qui, me l’avouait-il un peu plus tard, un rien goguenard, avait déjà peint (et vendues) 9000 toiles… Fichtre ! Un défi difficile à relever.

L’enfer d’Honfleur

Nous décidâmes, sur ces entrefaites, d’une petite ballade sur le port, dont la fréquentation ne tarit jamais été comme hiver, ce qui est bon pour le marché de l’art 😉

Sous l’écrasant soleil d’été normand, badauds, amateurs d’art, toute une foule débonnaire qui circule ou s’échoue en terrasse : la ville touristique dans toute sa splendeur mais splendide néanmoins.

L’ensemble formé par le Vieux Bassin, les pittoresques maisons du quai Sainte-Catherine, la Lieutenance et l’église Saint-Étienne est ce qui enchante le plus celui qui découvre Honfleur pour la première fois.

Ce bassin à flot fut créé par ordre de Colbert, en 1681, afin de remplacer l’ancien havre d’échouage qui était beaucoup plus étroit, ce qui nécessita la destruction de la partie ouest des remparts. A l’extrémité du Vieux Bassin se dresse la Lieutenance, ainsi appelée par ce qu’elle servait à partir du XVIIème siècle de résidence au Lieutenant du Roi.

Au gré de nos itinérances autour du Vieux Bassin, voici quelques photos « à l’huile »…

Et d’autres, d’inspiration plus picturales, puisque c’était le lieu… Faites à l’iPhone parce que le Canon, ça pèse…

Les façades sous l’ardoise : Honfleur qui se rit des intempéries…

Quand la rouille des ancres vénérables se fait or…

Le Vieux Port, façon sanguine ou deux crayons…

Le Vieux Port, façon maîtres flamands, un peu Buffet…

Après ces iphoneries créatives, je repartais le soir même pour Paris, halte temporaire vers d’autres envies d’ailleurs. Peut-être…

Bon week-end !