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Voyage autour de la sphère

La beauté des coquilles de mollusques avec leur « spiralité » infinie m’a toujours intrigué. Comment la nature s’y prend-elle donc pour accoucher de formes aussi parfaites ?

L’Univers serait-il mathématique ? Autrement dit, les chiffres et leurs diverses combinaisons sont-ils la clé du « Tout » ou sont-ils simplement une invention de l’Homme pour tenter de décrire, d’expliquer, de comprendre ce qui nous entoure ? La question n’est pas tranchée. C’est même LA question, qui divise encore scientifiques et philosophes.

Toujours est-il que physiques et mathématiques fonctionnent pour rendre compte du monde, même si une théorie unifiée de l’infiniment grand et de l’infiniment petit reste à trouver. En effet, pour l’instant, il y a une physique quantique pour l’échelle atomique et une physique « classique » et relativiste pour décrire le monde à notre échelle et jusqu’à l’infiniment grand. Ce qui prouve bien qu’il y a quelque-chose qui merde ! Le grand secret est sans doute planqué hors de notre portée, peut être même au delà du mur de Planck

Automne ! C’est la saison des escargots !

Mais revenons à nos escargots… Les mathématiques classiques peinent à expliquer les formes rencontrées dans la nature. Leur apparente complexité n’est pourtant souvent que la réplication de formules simples, particulièrement « économes ».

On le sait depuis l’invention de la géométrie fractale. Par exemple, un segment de droite qui se divise en deux et ainsi de suite : voilà un arbre ! Le fameux arbre de Pythagore.

Dans ma série de délires à base de fractales copiant les formes naturelles (cf nudibranches, rotifères, plancton, cristaux, et encore plancton…) j’ai donc décidé d’explorer cette fois les baveux escargots et autres gluants coquillages…

De mal en Pi

Tout commence souvent par un cercle ou une sphère, formes 2D et 3D particulièrement « parfaites ». A l’aide des logiciels Apophysis et Mandelbulb3D, j’ai procédé à de simples itérations du cercle ou de la sphère pour aboutir tout naturellement à une grande complexité. Ne dirait-on pas nos chers coquillages ?

 

Allez, je vous laisse : une fricassée m’attend ! Ail… Persil…

Publié le Nov 2, 2012

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1 Commentaire

  1. LORIDON Gérard

    On dirait un Nautile, en Provence un « con la voile »

    Réponse

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