Sélectionner une page

Fractales : Mandelbulb 3D version 1.8.9 !

La nouvelle version de Mandelbulb3D vient de sortir. Toujours disponible gratuitement en téléchargement… La principale nouveauté est le très attendu éclairage volumétrique. Tellement nouveau que je n’ai pas été fichu de comprendre comment ni où l’actionner ! Bien évidemment, rien dans la doc étique fournie avec le logiciel… Si quelqu’un m’entends ?… 🙂

Mais ne doutons pas que la fonction existe, puissante, tentatrice (la lumière volumétrique, déjà présente dans de nombreux logiciels 3D donne aux scènes un réalisme saisissant), cachée quelque part dans un sous volet d’onglet de menu déroulant, avec son lot de réglettes et de cases à cocher. Car, comme toujours, l’interface est à pleurer : elle n’a hélas pas évoluée depuis les toutes premières versions et le logiciel s’avère à la longue très pénible à utiliser. Avatar des graticiels et logiciels de « niche » en développement…

Toutefois, comme on est sur Mac, je me suis décarcassé à trouver une solution pour jouir d’une interface un peu moins pitoyable. Bon, ce n’est que cosmétique mais déjà plus sympa, comme on peut le voir sur la copie d’écran de quelques palettes ci dessous…

Mandelbulb3D-interface

Je veux la même !

Wine-interfacePour ce faire, il faut utiliser Wine pour lancer Mandelbulb3D.exe directement, comme d’habitude. Mais nous allons maintenant configurer Wine pour qu’il adopte une interface MacOS. Pour ce faire, il faut d’abord télécharger un thème Msstyle.

Ensuite, dans le menu de configuration de Wine (le verre de vin noir, tout en haut à droite de l’écran Mac…), cliquez sur l’onglet « Intégration avec le bureau » et appuyez sur le bouton « Installer un thème ».

Choisir le thème que vous venez de télécharger et le tour est joué…

Des formules à la pelle…

Bon, côté fonctionnalités, il faut reconnaître que Quasimodo en a sous le capot ! Des dizaines de nouvelles formules, notamment DIFS ont fait leur apparition de façon à ajouter quelques tuyaux à l’usine à gaz…

Depuis quelque temps, Mandelbulb dispose aussi d’un nouveau moteur de rendu, baptisé Monte Carlo qui est bien meilleur, en effet, au prix de temps de rendus pharaoniques…

Pour revenir aux formules, nous disposons maintenant d’une bouteille de Klein. Un solide replié sur lui même, genre d’anneau de Moebius en 3D, à chopper la migraine. En trifouillant un peu les réglages, j’ai obtenu ce gastéropode sans queue ni tête et pour tout dire sans fin. En coupe, la monstruosité de cet escargot est encore plus flagrante…

Kleineropode - bouteille de Klein

J’ai trouvé aussi dans l’éditeur de gradient une fonction pour barbouiller directement une couleur sur le rendu. Je ne sais pas encore à quoi cela peut servir, mais…

Alors, cet éclairage volumétrique ?

Et bien je l’ai trouvé ! Dans le tableau de bord lighting, onglet d.Fog. En passant la souris sur le texte Dyn.fog (!) un bouton apparait (sortez vos lunettes) et un clic droit permet de choisir la couleur de la lumière volumétrique… Je ne vois pas grand chose de changé par rapport aux versions précédentes mais, comme disais Rantanplan, je sens confusément que j’ai loupé quelque chose… Essais en cours. Je vous tiendrais informés. 🙂

Mandelbulb3DDernière minute !
Bien, bien bien… J’ai enfin trouvé où se cache ce réglage…

Alors, il faut aller dans le tableau de bord principal, dans l’onglet coloring, et cliquer sur le bouton « Dyn. fog on It. » qui se transforme alors en « Volume light » !

Deux réglages se trouvent à droite de ce bouton, souvenez vous en…

Mandelbulb3D reglage fogEnsuite : il faut aller dans le tableau de bord « Lighting » comme vu plus haut et cette fois, le clic droit fonctionne et il faut selectionner « Insert volumetric light color »… C’était pourtant simple… ;-(

atmosphere-volumetriqueQuant aux réglages nécessaires pour obtenir cette lumière volumétrique avec de beaux rayons, c’est juste un cauchemar puisque que ceux-ci se trouvent au 4 coins du logiciel et sont nombreux…

Sans compter qu’il faut faire un rendu complet à chaque fois, ce qui réduit drastiquement l’intérêt de cette fonction. Ajoutez à cela la transparence et les réflexions, un rendu Monte Carlo avec son lot de réglages incompréhensibles et vous voilà prêts pour une bonne dizaine d’heures de zénitude…

On respire… Et on souffle !

Publié le Mai 8, 2013

Voir le site pro ?

Tous les tableaux

Tous les articles

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *