Je n’aborde jamais le thème des jeux vidéos sur ce blog. Parce que je n’y connais rien. J’ai du jouer quelques fois à Wolfenstein 3D, histoire d’apprendre à mon premier bambin les bases de l’extermination des nazis et (si !) j’ai réussi à atteindre sur un portable Mac 165c le dernier niveau de Doom (avec les trompettes de la victoire et les gros monstres rouges). Après d’interminables séances de « shoot them up » sanglants dans des couloirs obscurs sur une musique lancinante qui faisait monter votre taux d’adrénaline à des niveaux dangereux. On ressortait de ces séances crispées sur le trackball avec des courbatures partout et des yeux rouges de lapins épileptiques. Victoire !

Mais par contre, j’ai regardé jouer mes (nombreux) enfants successivement sur toutes les boxes, les Play Stations, les Wii’s et tous ces autres gadgets ruineux encore tout ensapinés et monopolisant l’écran plasma de la bonne vieille télé…

Super Mario, Tomb Raider, Aladdin, Crash Bandicoot, Assassin’s Creeds, Grand Theft Auto : San Andreas, World of Warcraft, Lapins crétins et autres joyeusetés : j’ai ainsi suivi, les yeux attendris, les progrès de l’industrie du jeu vidéo, concomitante à l’ampleur de mon découvert. Egalement, au gré de la croissance des dits enfants, l’augmentation parallèle de la complexité et du réalisme des jeux, ceci grâce aux progrès des cartes vidéos et des fameux « moteurs de jeux 3D en temps réel », Unreal Engine et consors…

Mais je fais une exception ici pour vous présenter une création exceptionnelle, inclassable d’un point de vue graphique mais qui rappelle mes chères fractales ou plutôt les images produites par les logiciels d’art génératif comme Structure Synth ou Context Free et baptisé Manifold Garden.

Ce jeu « à la première personne » (« casse tête » mono joueur) est disponible depuis mi-octobre sur Windows, MacOS, Linux et iOS, Playstation, Steam, Epic Games, Apple Arcade… Vous trouverez plus d’infos et de vidéos sur le site web Manifold Garden avec d’ailleurs un effet bluffant de « scrolling » infini rappelant l’univers précité. Les chiens ne font pas des chats… Une petite merveille développée par l’équipe de William Chyr, un artiste inclassable, basé à Chicago…

Ci dessous, quelques vues de l’univers envoûtant et vertigineux de Manifold Garden…

En voici le « Trailer » qui date un peu mais qui me semble le plus réussi d’un point de vue graphique.

Plus intéressant encore : cette vidéo qui montre quelques exemples d’architectures issues du monde réel ayant inspiré l’univers singulier de ce jeu art-chitectural.