Sélectionner une page

JWildfire 8.20 : La 3D au pouvoir !

Le nouveau JWildfire 8.20, toujours gratuit, est disponible en téléchargement sur le site de son génial développeur Andreas Maschke. La photo, tirée de son site, est pourrie, je sais, mais je pense qu’il le fait exprès. Comme tous ses petits amis programmeurs. Ces gens ont une perception du « beau » qui me dépasse et ne fait pas en tous cas partie de mes canons…

Calamitas ! Toujours pas de prise en compte du GPU (processeur graphique) du Mac. Le mien est pourtant de la dernière génération (12 coeurs mixtes CPU/GPU) suite à la panne du précédent, amplement documentée (il fume encore un peu, brisé au marteau, dans un coin…)

Alors que cette fonctionnalité du calcul GPU (NVidia, Cuda et autres saloperies) permet un gain de temps sur les rendus de plus de 100 fois… Passons. Et armons-nous de patience.

Les nouveautés

Pas mal d’autres améliorations sont présentes avec cette nouvelle version même si la version Mac et son installeur « double clic » n’est pas encore disponible. Il faut en passer par la machine Java et son « launcheur ». Et sa quirielle de dossiers et fichiers associés. Bref, c’est sale !

Bien évidement, une fois la bête installée, vous allez rencontrer une erreur système à la moindre opération : la mémoire allouée au flegmon par défaut est  ridiculement faible. A l’ouverture du logiciel, sur le premier écran, il faut donc régler celle-ci à au moins 2 Go. J’ai mis 5 Go, pour faire bon poids. Bonjour la fluidité retrouvée !

Notons qu’on peut ouvrir simultanément plusieurs fenêtres du logiciel dans la même machine virtuelle. Pour travailler sur plusieurs fractales en même temps, pourquoi pas ? Il y a bien des organistes qui jouent avec les pieds.

Laissons faire l’aléatoire

Du côté de la génération automatique des fractales, le « batch », une grande quantité de scripts sont apparus au fil des dernières versions, en particulier le dernier « Underwater » très amélioré par Andréas lui-même et qui est capable de rendre des fractales « sous-marines » pratiquement en temps réel grâce à la carte graphique (GPU).

En voici quelques exemples « à la louche », c’est à dire réalisés en quelques minutes par le logiciel, automatiquement. J’ai simplement rendu tout cela un peu plus subaquatique en trifouillant les réglages, les couleurs et les effets appliqués à l’image brute.

 

En gros, j’ai fait un choix ! Ce qui devrait clore le débat concernant la nature artistique (ou pas) de l’art algorithmique. Pour faire de la peinture il faut un pinceau, certes, mais sans artiste qui le tienne il est rare que le pinceau peigne une oeuvre d’art tout seul…

Avec le fond vert simple, par défaut.

Avec un fond dégradé « quadruple » : vert/bleu/bleu/noir.

Diatomée rendue en fond transparent, compositée avec la soupe d’algues précédente.

Algue filamenteuse compositée avec image « spatiale » floutée…

Le résultat ? Pas mal d’algues filamenteuses et de colonies bactériennes dans la soupe fractale et dansante des turbulences aquatiques. Des diatomées aussi, filles des symétries incluses dans le script. Le fond vert y est aussi pour beaucoup, par défaut mais aussi accessible par l’onglet « coloring ».

Notons qu’on peut aussi faire varier aléatoirement la nature de fond, dans une certaine mesure, avec les réglages dédiés du « Random Batch Generator« …

 

 

Les différents réglages possibles du fond.

Entrons dans la troisième dimension

Toujours dans le menu Random Flame Generator le script « Solid Recursive » possède de nombreux nouveaux solides 3D en entrée qui permettent de créer d’étranges formes spatiales.

Notament des « Gnarl’s » dont nous explorions timidement la planète dans cet ancien billet. Ils font tous intervenir les plugins « Waves » qui sont présents avec plusieurs parfums dans le logiciel. En voici quelques spécimens…

 

Egalement, implémentation du script « Yummy Gnarls BS » de l’americano-soviet Brad Stefanov. Oui, c’est bien l’un de ces russes responsables de la récente paranoïa française des punaises de lit. Nul n’est parfait. Humour ! Voici donc à quoi ressemblent ces punaises, heu, ces fractales Gnarl. Comme toujours avec Brad, ça pique un peu les yeux mais c’est pour la bonne cause…

Et enfin l’ajout des variations « Cell2 » et surtout « Hourglass3D » avec lequel j’ai obtenu cet espèce de sablier temporel, trou noir ou fontaine blanche,  singularités dans l’immensité de l’espace…

 

Publié le Oct 25, 2023

Voir le site pro ?

Tous les tableaux

Tous les articles

0 commentaires