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GPS ou cartes routières ? Voyagez à la carte.

Le nez dans les cartes...Pour moi, toute aventure commence par une carte ! J’ai toujours ma collection de cartes routières en vrac dans un sac, à laquelle je tiens beaucoup car elles sont maculées de l’herbe des clairières et de l’argile des grottes et, dans les plis usés, pelucheux, subsiste un peu de l’odeur de la France profonde… Celle de mes premières explorations souterraines. Elles sont surtout couvertes de repères, de sur-lignages et de signes cabalistiques personnels correspondant à tout ce que la France compte de trous d’eau, de sources, de grottes et autres gouffres. Ceci ne doit pas vous empêcher bien sûr d’acquérir pour quelques euros les nouvelles versions qui sont actualisées et mises à jour régulièrement et s’enrichissent sans cesse. Les éditeurs de carte n’ont pas la vocation de publier des portulans !

Tout voyage commence par une carte

Les cartes routières sont un peu tombées en désuétude depuis l’avènement du GPS au point que l’art d’utiliser celles ci se perd, comme l’orthographe… Ou plutôt, comme le précisait l’annonceur (pour qui ce billet avait été rédigé mais qui fut refusé à cause de son « non conformisme » : ça m’apprendra à vouloir faire de la pub…) :

« Certains, et notamment les jeunes, ont un peu perdu l’habitude de l’usage de la carte papier. Cette campagne est l’occasion de leur rappeler tous les avantages de la carte papier sur le plan, vision d’ensemble, agrément du voyage (sites touristiques, vois vertes…), et sécurité ». C’est rien de le dire…

J’utilise bien sûr le GPS sur l’iPhone et en voiture, pour les longs trajets. Même si la voix suave qui m’intime l’ordre de contourner les poubelles à gauche dès que je sors de chez moi, puis de tourner à droite 5 mètres plus loin m’exaspère ! C’est une rare occasion pour moi d’insulter une femme innocente, sans éprouver de culpabilité… « Au rond point, prendre la quatrième sortie… »

En vérité, les cartes restent indispensables et complémentaires de la « voix céleste ». Pour la vue d’ensemble, pour crayonner, relier, rêver surtout… Mais le manque à gagner doit commencer à se faire sentir puisque les éditeurs historiques se sont lancés ces dernières années dans des campagnes de communication pour réhabiliter les cartes « papier ». Plastifiées plutôt puisqu’elles résistent désormais à l’eau.

Allez ! Il est temps de réapprendre à jouer aux cartes !

Publié le Juin 14, 2012

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12 Commentaires

  1. Armelle

    A mon avis je suis pas normale… je peux pas utiliser de GPS, ça me rend dingue…
    Jusqu’à ce ke j’ai mon smartphone je fonctionnais à la carte routière (imprimée depuis un célèbre site de cartes ou pour 2 régions chères a mon coeur version papier au fond du vide poche)… Et malgré que mon smartphone fasse GPS, je n’utilise que l’option des cartes dessus… En gros je veux pas de la voix… je veux pas k’on me guide, je suis pas assez blonde pour po savoir ou aller après avoir vu la carte!!!
    Kan jouer aux cartes, pour ça je préfère jouer avec celle des jeux ;)…
    Bisous

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    • Francis Le Guen

      Moi ce qui me tue c’est la voix sirupeuse obligée de ce type d’interface. le faussement enjoué, positif, souriant, « winner ». Comme dans ces pubs exaspérantes qu’on reçoit de plus en plus par téléphone : « Vous avez reçu un message… Important ! (sourire). Tiiing. Appuyez sur la touche étoile de votre téléphone… » Ben oui banane ! Vais pas appuyer sur la touche étoile de mon frigo…

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      • Marion

        ha ha ha!!! 😉 exactement….comme quand on doit épeler des lettres ,(pour un colis ou autre, ça me rappelle un film…) ou « prononcer » le nom du service demandé, un lieu, pour un magasin…..je prononce bien « argenton » mais ils m’envoient au magasin de montpellier ,mdr je vois pas le rapport …. j’ai pourtant pas de la purée dans la bouche en telephonant…ils ne comprennent rien!!

        « Appuyez sur le bouton! bon..rappellez moi d’une autre cabine telephonique » (« le père noel est une ordure »)

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  2. Caroline Lepage

    Et moi, je propose que l’on invente des GPS avec des voix d’hommes rassurantes pour les femmes au volant (ou pas) ! 😆

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    • Francis Le Guen

      Bonne idée ! Comme dans la vraie vie ! Genre :
      « A droite ! A drouaaate, bordel, j’ai dit : t’es conne ou quouaaa ? »
      « Accélères ! Mais accélères : tu vois bien qu’il veut nous dépasser cet enc… »
      « Comment çà tu peux pas te garer là ??? Mais j’en mets deux, là, moi… »

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      • Marion

        très rassurant en effet! excellent moniteur d’auto école! 🙂

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  3. Caroline Lepage

    A ce propos, pour rester scientifique, précisions l’existence de ce livre d’un couple qui doit bien s’entendre (pour ne pas en être à son premier succès du genre) : « Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières ? » de Barbara et Allan Pease

    http://www.amazon.fr/Pourquoi-hommes-n%C3%A9coutent-jamais-routi%C3%A8res/dp/2266191683/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1339679803&sr=1-1

    😉

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    • Francis Le Guen

      J’ai lu toute la série. C’est désopilant et fort bien documenté. Et on comprends enfin pourquoi les hommes et les femmes sont si différents face aux évènements et ne seront jamais « égaux » au sens physiologique et psychologique. C’est ainsi ! A lire absolument…

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      • Caroline Lepage

        Jamais égaux et tant mieux (d’un point de vue biologique bien sûr) ! Que ce serait ennuyeux sinon…

        C’est grâce à cela qu’ils se complètent et qu’ils existent de fait, la nature a bien pensé les choses. Comme toujours.

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  4. Le vieux Scaf

    Jeune et adolescent je pratiquais le scoutisme laique aux Eclaireurs de france
    Et croyez moi le scoutisme ça remplissait les gares parisiennes le samedi
    On allait a « Bleau » pour Fontainebleau
    mais surtout quand il nous prenait l’envie d’aller plus loin on utilisait quoi ?
    Pas le GPS inconnu à l’époque on y aurait même pas rêver
    La carte Michelin… un peu pour les grands axes
    mais surtout ce dont on disposait …la carte d’état major. Et là croyez moi ce n’était pas ouvert à tout le monde. Mais quand on savait s’en servir tout y était. Les routes bien sur, les voies communales, les sentiers…
    Alors on apprenait et on y arrivait très bien
    Actuellement avec une carte IGN je m’en sors très bien dans mes sentiers cévenols
    Mais c’était à une époque ou l’on savait lire, écrire et compter à 12 ans.
    le temps du certificat d’études…!

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    • Francis Le Guen

      J’adore les IGN ! Et celle des calanques au 1/25 000e ne quitte pas mon sac. Quand au reste de tes observations : arrêtes ! Tu me fais mal ! 🙂

      Réponse

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