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Bertrand Juncker : un aquarelliste voyageur

C’est toujours un grand plaisir pour moi de découvrir de nouveaux artistes. Ainsi en est-il de Bertrand Juncker, un « aquarelliste-voyageur » comme il existe des « écrivains-voyageurs », rencontré au hasard de nos délibérations à La Ciotat lors du dernier Championnat de France de Photo Sous-marine.

Tandis que nous ergotions sans fin avec les membres du jury sur les mérites comparés de telle et telle photo, l’homme était au fond de la salle où il avait étalé ses couleurs et ses pinceaux, occupé à peindre à l’eau et à l’encre la salle du cinéma ! Et de me montrer plus tard quelques-uns de ses carnets, emplis de ces magnifiques visons marines.

La plupart des tableaux de Bertrand Juncker sont exposés chez d’heureux amateurs d’art. Jalousement gardés par leurs propriétaires, dispersés entre Abidjan, Nouméa et Paris. Réunir ces tableaux serait une vaine tâche. Retrouvés ici et surtout là, du placard au grenier de son appartement de Pornichet, Bertrand est parvenu à sauver miraculeusement quelques œuvres réunies aujourd’hui dans un projet de livre.

Atlantique

Bertrand a été formé à l’architecture à l’École des Beaux Arts de Paris, avant de mettre les voiles vers de prestigieux cabinets à Paris, Moscou, Bucarest, Abidjan, Qatar, Oman, Singapour, Caraïbes, dans les Emirats arabes aussi bien que dans les Marbreries de la Seine, Carrare, Sienne , Vérone… Voilà pour l’artiste et le voyageur.

En 1999 on le retrouve à St Nazaire comme responsable des aménagements des paquebots des  » Chantiers de l’Atlantique » jusqu’à l’appareillage du Queen Mary II en 2002.

Vient alors le temps de nouveaux voyages en Nouvelle Zélande, aux Fidji, en Nouvelle Calédonie, à Madagascar et… à Pornichet, sa « base marine ».

Voici quelques unes de ses aquarelles de « l’île rouge » et de Wallis et Futuna…

Madagascar

Bertrand Juncker a peint  une centaine d’aquarelles sur la vie quotidienne d’un petit village du nord ouest de Madagascar (où il habite une partie de l’année),  surtout sur les occupations des enfants qui représentent 50% de la population malgache.

Ces œuvres m’ont fait forte impression. Au point d’accepter l’invitation pour y aller moi même et, pourquoi pas, de proposer bientôt un livre à palmes, plume et pinceaux…

Sortilèges malgaches

 Wallis

Envolée de Manini à Honikulu

Publié le Sep 29, 2012

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1 Commentaire

  1. Sophie

    J’ai eu la chance de voir quelques unes de ses aquarelles.
    Les « Scènes de vie » en particulier, tout en finesse et sensibilité comme l’artiste d’ailleurs.

    Réponse

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