C‘est souvent dans le polar et le roman noir que se révèlent des talents. C’est de cas de Caryl Ferey, un écrivain voyageur atypique qui produit depuis quelques années des romans très originaux. C’est du noir, et même du très noir mais le style est travaillé de la plus belle façon et il y a des trouvailles littéraires à chaque page, sans entraver la marche de l’histoire, au contraire. L’auteur a bel et bien inventé un ton nouveau, décalé à la Raymond Chandler, neuf et cinglant comme le Philippe Djian de « Bleu comme l’enfer ».
Après Haka et Utu dont l’intrigue se passait en Nouvelle Zélande, voici Zulu : la face noire de l’Afrique du Sud.
Comme tous ses autres romans (que j’ai bien sûr tous avalés) cela regorge de violence, d’armes à feu, de drogues, d’alcool et de femmes et certaines situations frôlent l’insoutenable. Mais, après tout, la violence n’a pas été inventée par les écrivains… On attend le prochain opus avec impatience.
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