J’ai donc passé la journée de vendredi sur la plage Borely de Marseille, invité à l’évènement de cette fin juin : la FreestyleCup organisée par Sosh. Ciel parfaitement bleu, soleil de plomb… Dès l’arrivée, déjà assoiffé (quand on connait mon addiction au « coke light »…), je tombe en arrêt devant une citerne rouge sur remorque : sauvé ! L’organisation semble à la hauteur…

Immédiatement, je suis hélé par @SiropDeRue et @MlleSeMontre, deux twitteuses avec qui le courant passe immédiatement, preuve s’il en est besoin que les spécialistes du virtuel sont parfaitement capable d’assurer en « IRL » (In Real Life – Dans la « vraie vie »). Twitter est même un fantastique moyen de se faire de nouvelles relations, tout naturellement.

Nous retrouvons ensuite Nathalie Cordeaux (@natcordeaux), grande prêtresse du Web 2 chargée par Sosh de fédérer quelques blogueurs influents pour relayer l’évènement. C’est ainsi que je fais connaissance avec la crème des « blogueurs du sud » : @faistoilabelle, @PtiteNat, @KurtFis, @Flo_Hernandez, @MoiMateo, @GrainedADN… Des influents, des poids lourds du SEO, des blogueurs, twittos et autres acteurs pas si virtuels que çà. Et finalement on a assez peu parlé réseaux tout au long de cette belle journée mais plutôt musique, littérature, photo, cuisine, plongée, surf…

Je veux voir le soleil debout !

Tout commence sur la plage par une séance d’initiation à la pirogue polynésienne, au kayak ou à la « planche à rame ». En effet, le dress code était simple : maillot de bain -serviette ! Je suis à l’aise en kayak mais évidemment, il a fallut que je me couvre de ridicule en essayant la « planche à rame ». Imaginez une planche à voile sans voile à manœuvrer avec une seule pagaie face à un vent de huit nœuds. Agenouillé, çà va mais debout, bonjour les dégâts ! Bref, deux gamelles dans le grand bain plus tard, je passe à d’autres sports…

Car, à titre d’exercice, je suis bien décidé à jouer le jeu, c’est à dire à faire parler de l’évènement sur les réseaux sociaux. C’est ainsi que tout au long de la journée j’ai utilisé intensivement Twitter, bien sûr, qui se confirme comme le média n° 1 mais aussi Facebook, Pinterest, Foursquare, Instagram, WordPress, le mail, les SMS, le tout avec géolocalisation. Évidemment, problème majeur : l’autonomie. Mais L’iPhone 4 ne s’en sort pas mal avec plus de 4h d’utilisation intensive avec tous les gadgets branchés. Et vidéo, prise de son et photos à la cadence d’une mitrailleuse lourde. Mais j’ai à faire à forte partie : mes collègues sont des experts dans ce sport et twittent plus vite que leur ombre !

Première erreur : trop de logiciels photo tuent la photo ! Bien sûr, il est possible de travailler les images directement sur l’iPhone avec tout un tas de moulinettes mais on se perd vite dans les différents softs et interfaces et finalement, on n’a pas le temps. Mieux vaut balancer sur le réseau du « brut de téléphone » et se réserver le « fignolage » pour plus tard.

Cette journée a été pour moi une vraie leçon de marketing viral, orchestrée par les pontes de Sosh et d’Orange dont beaucoup de hauts responsables étaient présents et avec qui j’ai eu d’intéressantes conversations. Ma propre communication sur Facebook va sans doute changer à l’avenir, en conséquence…

Tendre est la nuit…

En parallèle se déroulaient une foule d’attraction : body painting sur de belles créatures chatouillées au pinceau, compétition de skate board, démonstration de vélo acrobatique, de la planche, du surf, du kite surf, orchestre live, dance floor : du beau monde, de la bonne chère, le croissant de la lune et l’haleine chaude de la Méditerranée : que demander de plus ?

Un vrai succès public dont voici quelques images ci dessous.

Et pour finir, voici mon interprétation fractale de l’évènement. Qui représente, dans le désordre : la jungle des réseaux de télécommunication cellulaire, les sinusoïdes du son, les vagues et le bleu du sud, le « street art », les palmiers méridionaux, les trajectoires fractales des skateurs, les palissades de canisses, les pétards… d’artifice, la fête… Si !

Oui, je sais, le soleil tapait fort à Marseille…