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Sea Shepherd : toujours sur le pont !

Allez, pour le week end, le fond d’écran à posséder absolument ! C’est quand même assez beau. Bravo aux concepteurs : Jean-Christophe Royer et Viken Guzel (GZL) pour Sea Shepherd. Élémentaire mon cher Watson !

Publié le Juin 29, 2012

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4 Commentaires

  1. ccampion

    Bonjour Francis,

    Très belle la photo en fond d’écran. L’autre jour vous avez tellement soufflé fort qu’on a reçu de grands rayons de soleil et que le soleil s’est installé doucement mais sûrement.

    Je vous souhaite une très bonne semaine.

    Réponse
    • Francis Le Guen

      Très bien ! Je vais faire une nouvelle carrière en Monsieur Météo ! 🙂

      Réponse
  2. ccampion

    Paul Watson : le «berger des mers» veut échapper à la justice japonaise
    Après des années de lutte contre les baleiniers japonais, l’activiste Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Society, est obligé de se cacher pour échapper à l’extradition vers le Japon. Retour sur les événements qui ont mené à cette cavale.

    Paul Watson of Canada, fondateur et président de la Sea Shepherd Conservation Society, lors d’une manifestation à Paris en 2010 contre la chasse baleinière dans les îles Féroé. (AP/Sipa/Laurent Cipriani)

    Le « Capitaine » Paul Watson, fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, se cache pour échapper à la justice japonaise. Arrêté à l’aéroport de Francfort le 13 mai suite au mandat d’arrêt lancé contre lui fin 2011 par le Costa Rica, l’activiste canadien était assigné à résidence et devait chaque jour se présenter au commissariat de police. « Il a cessé de se soumettre à ce contrôle le 22 juillet, précise Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. Nous avons en effet appris que le Japon était en pourparlers avec l’Allemagne pour récupérer Paul Watson. Or le Japon le veut depuis longtemps et s’il va là-bas il n’est pas prêt de sortir de prison : il pourrait passer des mois emprisonné sans même être jugé ».

    CONTRE LA PÊCHE AUX REQUINS C’est un mandat d’arrêt international lancé par le Costa Rica qui a déclenché l’arrestation de Paul Watson à Francfort. Les faits qui lui sont reprochés remontent à 2002 et se sont déroulés dans les eaux guatémaltèques, au cours d’une campagne contre la pêche illégale aux ailerons de requins (voir l’encadré Sea Shepherd contre le Varadero). A bord du navire de Sea Shepherd s’était embarqué le réalisateur Rob Stewart, qui tournait son film Sharkwater (Les Seigneurs de la mer, en français).

    «Cette affaire a déjà été classée par deux juges au Costa Rica, explique Lamya Essemlali, mais elle a été ressortie à l’automne 2011 et confiée à un troisième juge.»

    Le drapeau de la Sea Shepherd Society. (Sipa/ Pascal Baril)

    Depuis mai, le Costa Rica a modifié les charges retenues contre le Canadien : il ne s’agit plus seulement de contravention à la règlementation maritime mais de tentatives d’homicides, précise la représentante de l’ONG. Interpol a diffusé fin juillet une « notice rouge » sur Paul Watson : cette note d’information aux Etats membres est un avis de recherche, basé sur un mandat d’arrêt national, mais ce n’est pas un mandat d’arrêt international.

    EXTRADITION VERS LE JAPON Pour les membres de l’association qui arbore un drapeau de pirate, derrière la demande d’extradition du Costa Rica se profile l’action du Japon. «Le Costa Rica et l’Allemagne ont été de simples pions dans la démarche du gouvernement japonais de réduire Sea Shepherd au silence en mettant un terme à notre opposition annuelle à leurs activités illégales de chasse à la baleine» écrit Paul Watson dans son premier communiqué écrit depuis sa fuite.

    Le Japon n’a pas officiellement lancé de mandat d’arrêt international mais l’ambassade du Japon à Berlin a confirmé dans un communiqué qu’elle avait envoyé le 19 juillet au ministère allemand des affaires étrangères une demande d’arrestation et d’extradition de Paul Watson émanant des garde-côtes japonais.

    MÉTHODES MUSCLÉES OU ECO-TERRORISME? Le conflit entre le militant écologiste aujourd’hui âgé de 61 ans et le Japon ne date pas d’hier. Engagé depuis 1977 dans la défense des océans, en particulier des baleines et des requins, Paul Watson a adopté des méthodes actives et agressives, qualifiées par ses ennemis d’éco-terrorisme. Sea Shepherd va au contact des navires baleiniers, menant des opérations de sabotages, s’opposant directement aux braconniers dans les réserves marines où les autorités n’ont pas les moyens de le faire, comme aux Galápagos ou au Costa Rica – ce qui a déclenché le contentieux en cause aujourd’hui.

    L’organisation Sea Sheperd revendique le sabordage de plusieurs navires de la flotte baleinière norvégienne à quai et s’oppose depuis de nombreuses années aux activités de la flotte japonaise en Antarctique, où les baleiniers vont chasser des baleines dans une zone protégée. Le moratoire de 1986 ayant interdit la chasse à la baleine, Paul Watson considère comme du braconnage la pêche menée par le Japon, la Norvège ou l’Islande. Ces pays contournent le moratoire en prenant prétexte d’une pêche à des fins scientifiques, alors que la viande de baleine est vendue et consommée au Japon (lire Vendre des baleines pour les sauver?).

    PLAINTE DES BALEINIERS L’affrontement est violent, comme en témoigne la perte du vaisseau Ady Gil en 2010. Ce trimaran ultrarapide que Sea Shepherd venait d’acquérir a été accroché par un baleinier japonais, et il a coulé deux jours après. Du côté japonais, la campagne de pêche a été écourtée pour raison de sécurité et les baleiniers reprochent à l’organisation des pertes d’argent considérables liées aux sabotages et à l’obstruction. Une action en justice a été entreprise en décembre 2011 par l’Institut japonais pour la recherche sur les cétacés (ICR) et le propriétaire de bateaux de pêche. Ils ont déposé une plainte devant la cour fédérale de Seattle, dans l’Etat de Washington où est basée l’ONG aux Etats-Unis, et tentent notamment d’obtenir le gel des comptes bancaires.

    Images du navire baleinier japonais éperonnant l’Ady Gil en février 2010, tournée par l’équipe de Sea Shepherd.

    La guerre avec les baleiniers japonais s’est durcie au cours des années et aujourd’hui c’est bien cette extradition vers le Japon que Watson redoute et veut à tout prix éviter. Pour autant « il ne va pas rester terré ad vitam æternam », commente Lamya Essemlali, auteure du livre Entretien avec un pirate, publié en mai dernier par les éditions Glénat et pour la promotion duquel Paul Watson se rendait en France. Difficile d’imaginer en effet que ce fervent partisan de l’action individuelle, dénonciateur acharné des pêches illégales, qui ne fait pas confiance aux Etats pour mener ces combats, puisse demeurer longtemps à l’ombre.

    Sea Shepherd contre le Varadero (extrait de Sharkwater)

    2002: Le navire de Sea Shepherd navigue au large du Costa Rica pour protéger des braconniers la réserve marine des îles Cocos, très riche en requins. L’ONG affirme agir à la demande du Costa Rica lui-même. Dans cette séquence du film, Watson et son équipe repère un bateau qui pêche illégalement des ailerons de requins. Le bateau est costaricain mais il se trouve dans les eaux du Guatemala. L’équipe de Sea Shepherd contacte les autorités de ce pays qui leur demandent d’arraisonner le palangrier et de le ramener sous escorte. Les pêcheurs refusent et les activistes utilisent des lances à eau pour tenter de noyer le moteur. Finalement les pêcheurs acceptent d’être escortés mais en cours de route les militants apprennent qu’une canonnière est lancée contre eux. Ils laissent le Varadero poursuivre sa route.
    Une fois de retour au port de Puntarenas au Costa Rica, ils sont accusés de tentatives d’homicides par les garde-côtes. Ils sont assignés à résidence. Aidé par un militant local, le réalisateur Rob Stewart découvre l’importance du trafic d’ailerons de requins dans les docks de la ville, qui serait organisé par la mafia taiwanaise. Apprenant qu’ils vont être arrêtés, Stewart, Watson et tout l’équipage lèvent l’ancre et s’enfuient dans les eaux internationales.

    A Puntarenas, le trafic d’ailerons de requins continue, si l’on en croit l’association locale Pretoma, dont un biologiste a subi des menaces.

    Cécile Dumas
    Sciences et Avenir
    14/08/12

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