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Riviera maya

Playa del Carmen - plongée - gorgonePremière impression sur le centre : Côté organisation, c’est du lourd. Chacun dispose d’une caisse spacieuse (enfin !) et au contenu répertorié à votre arrivée. Au bas des marches de l’hôtel, un petit local pour passer du statut de piéton à celui d’homme grenouille. Ensuite, avec le petit matériel sur le dos, il reste 20 mètres à faire pour embarquer à bord d’un speedboat avec tau. Rien de lourd à porter donc : l’armée mexicaine a fait la corvée à votre place. Et au retour, c’est encore mieux : un bac de rinçage et une douche en plein air se trouvent miraculeusement sur votre chemin et il ne vous reste plus qu’à remettre toutes vos pelures en vrac dans la caisse. Comme dans les films de Disney, vos stabs, combis et autres vont s’envoler tous seuls vers des cintres et vous retrouverez le tout sec et rangé. Du service, et que le plaisir de plonger…
Aujourd’hui, une plongée peu profonde, à 10 mn de la plage : « Jardines » (prononcer jardinesse)…

Playa del Carmen - plongéeL’eau est incroyablement chaude, et claire comme du gin. A perte de vue, des ondulations de sable blanc dans l’eau turquoise : les Caraïbes de carte postale…  le sable est tellement réfléchissant qu’il va falloir plonger avec un masque teinté ! Un léger courant nous pousse vers de grandes gorgones mauves en éventail qui battent la mesure de cette mer clémente.
D’abord, on ne voit pas le tombant mais un mur de poissons : A la faveur d’un décrochement de moins de deux mètres de verticale, la vie s’est fixée, oasis au milieu des sables. Eponges roses et pourpres, buissons de gorgones filaires et quelques coraux de Neptune constituent la piètre cachette de milliers de poissons. En majorité des lutjans de toutes robes et toutes couleurs. Les canadiens les nomment Gorettes, les latins Haemulon, et les mexicains Roncos… Au loin, un banc de barracudas pressés disparaît dans le bleu tandis que des demoiselles courageuses me picorent de partout. Un petit massage ichtyologique… Voilà les poissons-ange, emblème des Caraïbes. Un rien snob avec sa robe « haute couture », le Pomacanthus paru est aussi très curieux. Si vous ne bougez pas, il va s’approcher très près… Camouflé à la verticale dans un buisson vivant, je repère un sextet de poisson-trompette : toutes les tailles, et peut-être tous les sons. Toujours est-il qu’avec leurs petites nageoires transparentes, à la façon des hippocampes, ils ont une façon bien à eux de vous fausser compagnie… Un banc de Pompaneau, de la famille des carangues chasse en plein ciel, leurs longues nageoires en flèche.

Sous une ombrelle de gorgone, je repère huit rougets rangés comme des voitures de collection. La variété d’espèces est incroyable pour un site si « modeste ». Il faudra que je revienne de nuit !

Playa del Carmen - plongéeAvec Mathieu, mon modèle improvisé, nous mettons fin à cette courte plongée d’1h30. Je suis bien loin d’avoir épuisé les 4 giga de mes nouvelles cartes…
Il est temps de s’attabler chez José, les pieds dans le sable et la tête dans les nuages, devant un ceviche de poulpes et poissons aux jalapenos et coriandre frais.
Demain, plongée dans le courant pour voir et photographier les fameuses… Panne de réseau ! Restez branchés ;-))

Si vous aussi vous voulez faire ce voyage, consultez Blue Lagoon et Phocea Riviera Maya.

Publié le Sep 7, 2008

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6 Commentaires

  1. Anthony

    Non mais je rêve ou c’est une Saupe à gauche du plongeur ???? (Celui qui n’est pas pareil que les autres)

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  2. Francis Le Guen

    Oui, c’est une « saupe petite gueule » dite calicagou (Kyphosus sectator). Saupe qui peut !

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  3. Anthony

    Je ne savais pas qu’on en trouvait d’autres espèces! J’aime bien les saupes, ça parait très banal, mais je les trouve assez photogéniques !
    En parlant de Jalapenos, si tu as l’occaz tu gouteras peut-etre de la confiture de ce piment diabolique. C’est assez étrange, peu piquant bizarrement, plutôt bon à l’apéro! J’ai connu ça en Californie mais tu dois pouvoir en trouver je pense.

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  4. Olivier

    « clair comme du gin » on voit bien les priorités 😉

    santé!

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  5. Francis Le Guen

    Gin, clear, j’ai toujours aimé cette expression. Mais, contrairement aux apparences, je suis sobre comme un chameau…
    Anthony : je suis aux jalapenos tous les jours, mais pas encore en confiture 😉

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  6. Anthony

    Attention, c’est ton estomac qui va finir en confiture !!! Baaah trop facile celle là … :-p

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