La nouvelle version de Mandelbulber (v 2.18) est en ligne depuis quelques semaines et disponible en téléchargement. Parmi les améliorations, une meilleure gestion de l’OpenCL (rendu en « temps réel » avec la carte graphique) avec la possibilité de rendu stéréoscopique : c’est mieux mais pas encore çà pour le Mac ! Chez moi en tous cas, cela ne fonctionne toujours pas : plantages divers et variés et rendus n’ayant pas grand chose à voir avec le rendu classique. Et c’est très dommage car cela permet des rendus jusqu’à 5 fois plus rapides que la méthode traditionnelle (Mandelbulb3D), ce qui est appréciable, surtout pour les animations.
Par ailleurs, de nouvelles formules ont été ajoutées : amazingSurfMod3 – transfRotationIterControls – transfClamp4d – transfAbsAddMulti4d – transfRotateAboutVec3 – transfOffsetSCurve4d – transfGnarl – transfBoxTiling4d.
Mais le vrai pavé dans la mare, c’est l’introduction d’une nouvelle fonction baptisée « Fake Lights » (Fausses lumières)…
Lueurs dans la nuit
On trouve ce réglage dans l’onglet « lights » où il faut cocher « fake lights based on orbit traps » et ensuite choisir « shape » et ajuster les différents paramètres. Pas si fausses que cela, ces lumières, malgré leur nom officiel. C’est même une toute nouvelle façon d’éclairer les scènes fractales, sans l’éclairage classique ou avec, en complément. Il s’agit de lumière visible, capable d’irradier les surfaces proches (lumière projetée). Seule différence avec de « vraies » lumières : elles ne projettent pas d’ombres.
Mais une image vaut mieux qu’un long discours : Imagette du haut : avec un éclairage « normal » et un brouillard basique. Imagette du bas : sans éclairage du tout avec juste le brouillard lointain… Grande image : sans éclairage classique mais avec les « Fake Lights » activées en mode points. C’est beau, c’est space, c’est « Tron »… 🙂
Il est assez difficile d’expliquer de quoi il s’agit, en réalité. Pour une fractale donnée, on crée un genre de réseau de lumières géométriques, en forme de (par ordre de complexité) : points, lignes, cercles, carrés, sphères, cubes, selon l’algorithme, et qui « encadre » la forme fractale en suivant ses « orbit traps »…
Voici quelques rendus avec les différentes formes « shapes » utilisées ce qui permet de mieux comprendre leurs actions. Je suis parti d’un hybride « Menger Smooth » avec « Sierpinsky3D » (la même combinaison utilisée dans le film à la fin de ce post), filmés à la verticale.
Peindre avec la lumière…
D’un point de vue créatif, cette nouvelle fonction « exotique » permet quelques effets intéressants comme le montrent ces premiers essais ci-dessous.
Bien entendu, tous les paramètres de ces formes lumineuses sont animables dans la Timeline de Mandelbulber. Et voici donc la version animée de cet hybride Merger Smooth-Siepinsky3D, une plongée réalisée par Johan N. Lecander, auteur de plusieurs de ces boucles « hypnotiques ». 🙂
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