Sélectionner une page

Le réchauffement de la planète m’échauffe les oreilles !

Le moral des français est au plus bas… A Marseille le pouvoir d’Aïcha n’a jamais été aussi bas. Heureusement que le soleil est a tout le monde ! Le soleil, justement. Nous venons d’entrer dans un cycle d’hyperactivité solaire qui durera 11 ans. Une influence possible et probable sur le climat ? Personne n’en parle. Non, au lieu de cela, on distribue des Nobels aux histrions de la pensée unique et des responsabilités à tous ceux qui retournent leurs vestes dans le sens du vent… Merci !

Merci de toute cette communication biaisée pour expliquer au monde qu’il est condamné ! Que ces images magnifiques capturées d’hélicoptère sont les dernières. Merci de culpabiliser chaque citoyen qui n’en peut mais.

Le moral des français est au plus bas… A l’heure ou la Chine, l’Inde et d’autres pays émergents s’apprêtent à balancer dans l’atmosphère autant de gaz à « effet de serre » que nous, et c’est bien normal. A l’heure ou les « Bush men » se torchent avec le protocole de Kyoto. A l’heure où les milliards de bœufs américains élevés aux antibiotiques pètent plus de méthane à OK Corral que tous les transports réunis. Qu’on me comprenne bien : Oui, nous vivons une phase de réchauffement de la planète. Oui, il faudrait limiter au maximum l’impact de l’homme sur son environnement pour son simple confort, voire sa survie (et pas pour sauver la Terre qui en a vu d’autres !) Oui, il faut arrêter l’escalade des déchets. Oui, il faut arrêter la déforestation. Oui il faut cesser de polluer les eaux avec des produits toxiques que l’industrie ne cesse de mettre sur le marché. La liste est incroyablement longue de ce qu’il faudrait cesser de faire. Mais qui va arbitrer tout cela. Y a t il un Président du Monde et serait-il un humaniste ? Ça se saurait…

Le moral des français est au plus bas : à l’heure ou la spéculation et les effets des prêts à taux variables américains, après avoir fait la fortune de quelques uns, déferlent sur les bourses du monde et donc la bourse de tout un chacun. Tant qu’on confondra le progrès avec le profit, le factice avec l’essentiel, le marketing avec l’humanisme, la bourse avec la vie, il n’y aura rien à espérer. Ce sont les lobbies industriels qui gouvernent le monde et rien n’indique que cela va changer. Ni opportunisme candide ni grands sentiments ! Pessimiste ? Non, je suis au contraire un incorrigible optimiste. Je crois a un certain effet boomerang. Il y aura de gros dégâts. Les américains sont déjà en train de mourir, confits dans leur graisse, le cerveau formaté à la Ritaline et aux antidépresseurs.

Mais je suis surtout en colère. Nous assistons à un incroyable amalgame médiatique qui mélange réchauffement planétaire, changements climatiques, Gulf Stream en panne, catastrophes naturelles, débâcle glaciaire du pôle. Et demain, la mort du poisson rouge, la varicelle et les hémorroïdes ? Nous vivons et auto entretenons une société anxiogène. J’ai la chance d’avoir beaucoup lu et étudié. D’avoir rencontré au gré de mes reportages quantité de spécialistes et scientifiques. D’avoir voyagé enfin et formé ma jeunesse et mon esprit critique. Tout le monde n’a pas eu ces opportunités. Dialogue avec une connaissance :

– J’adore Marseille, c’est la plus belle ville du monde ! Dis-je
– Tiens, c’est drôle pour un breton. La Bretagne c’est magnifique…
– Oui, oui. Mais la pluie… rétorquais-je
L’homme est interloqué : – Ah bon ? Mais ça a bien changé non ?
– Changé ? Comment cela ? Je tombe des nues.
Alors, avec l’accent marseillais :
– Ben, il ne pleut plus en Bretagne, avec ces histoires de réchauffement de la planète. Il y fait beau maintenant non ?
Voilà ce qu’un brave type imagine, de bonne foi. Il a le moral au plus bas : ses enfants ne vivront-ils pas dans le désert, devant disputer leur pitance à des hordes de Sarrasins venus d’Afrique ?…

D’après le dernier rapport du GIEC, il faut s’attendre dans les 100 prochaines années à une montée du niveau des océans de 40 cm… A moins que ce ne soit 67 cm où 298… Qu’on n’aille pas me chipoter des centimètres : la mer s’en fout ! Il y a 25 000 et 18 000 ans, les hommes qui ont peint les bisons de la grotte Cosquer connaissaient la Méditerranée des Calanques à un niveau 120 mètres plus bas qu’aujourd’hui. L’eau a monté depuis… La faute aux bisons qui pètent ?

Publié le Jan 24, 2008

Voir le site pro ?

Tous les tableaux

Tous les articles

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *