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Le corail m’emmerde !

Scuba People Le Mag n°40 est en ligne !

Un numéro riches d’infos variées à quelques jours du Festival Mondial de l’Image sous-marine qui se déroule à Marseille. Et toujours, mon « billet d’humeur » dont voici les premiers mots…

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Franchement : vous n’en avez pas un peu marre, vous, du corail ? Moi si. Le vrai corail hein ? Le dur. Avec toutes ses baroqueries de mauvais goût, ses pics, ses creux, toute cette porcelaine digne d’une expo Jacob Delafon.

Moi, ces couleurs blanchâtres, jaunasses, beigeasses, verdasses me dépriment. Plonger sans cesse dans l’eau chaude, l’eau claire, l’eau salée et le corail : j’ai l’impression de me balader dans un spa !

Alors évidemment, vous allez me dire que c’est un écosystème exceptionnel, un réservoir de faune, et patati et gna gna gna. Oui, je sais tout ça. N’empêche. Le corail m’emmerde. Un peu.

Faut dire, j’ai été formé en Bretagne, dans les forêts d’algues qui bougent. Et ensuite, je suis allé plonger sous la terre. Dans le calcaire. Du corail fossile, bon, d’accord…

Oh, je vous vois venir, vous êtes en train de vous dire : «mais quelle rascasse le pique le monsieur Carnets de Plongée qui nous a filmé du corail pour les télés à tour de bras jusqu’à la nausée ? Qu’il balaye d’abord devant son platier !»

Mais justement, je voudrais bien ! C’est tout le problème. Regardez :…

La suite avec le podcast sur Scuba People Le Mag !

Publié le Oct 27, 2012

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10 Commentaires

  1. Youna Ys sur Facebook

    J’aime le voir au moins un fois par an..c’est vrai que c’est merveilleux de se balader dans une forêt de laminaires,on ne s’en lasse pas…..vive la plongée en Bretagne

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  2. LORIDON dit le Vieux scaf'

    Ce corail là, je te comprends, on ne voit que que lui en images diverses !
    Et surtout celles où l’on nous fait voir sa dégradation due à la folie des hommes…contre laquelle on ne peut rien.
    Par contre le corail rouge, c’est autre chose. En Corse lieu de prédilection, j’ai été atteint de la fièvre de l’or rouge.
    Et ce, jusqu’à me mettre à le tailler pour en faire des bijoux et ainsi, couvrir le corps de rêve de mon adorable épouse.
    Je raconte tout cela dans le thème de l’une de mes conférences « Le Corail rouge…du fond de la mer aux corps des femmes »
    Alors toujours dégouté Francis ?

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    • Francis Le Guen

      Ah, j’avais répondu ce matin mais le com n’est pas passé… Le rouge, c’est pas pareil : on le pêche ! Et comme tu le dis si bien, il habille le corps des femmes. Alors… 🙂

      Réponse
      • Francis Le Guen

        @Youna : Et d’ailleurs, il y a du corail en Bretagne ! Du jaune d’or, assez profond et nous avons découvert et filmé avec Yves Gladu un magnifique massif de corail noir (et donc blanc comme neige) à -45m à Ouessant…

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  3. myriam Sluse

    Dans le tourisme de masse et la plongée de masse, il y a une nécessité de standardider un produit pour plaire au plus grand nombre et pour réduire les coûts (pas les bénéfices) pour rendre ce produit accessible à une large majorité du public. Un public qui veut se divertir, pas s’investir, qui veut de l’aventure scénarisée, pas des risques, qui veut un plaisir immédiat basé sur des critères communs, qui permettent de faire pâlir le voisin de jalousie: « Whaaouw, tu as passé tes vacances aux Maldives, génial, c’est où encore dans l’océan Atlantique? »

    Ces plongées, j’essaie de les éviter. Avec le bonheur parfois d’être seuls (une palanquée) à bord. Mais ce bonheur devient de moins en moins accessible car les centres de plongée éprouvent quelques difficultés à survivre dans des contrées lointaines peu fréquentées, même sous les tropiques: Le club de Hiva Oa était à vendre il y a quelques mois, à Ahe, le centre s’est recentré sur Rangiroa, à Busuanga, le centre isolé sur Kaniki n’a pas réussi à prendre son envol,… alors faut-il vraiment se plaidre de ces plongeurs de masse ou profiter des opportunités que ce développement touristique fait naître en dehors des grandes stations balnéaires, à quelques heures de route de ces temples du « tu as vu où j’étais? »?

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    • Francis Le Guen

      C’est juste, Myriam. Je suis conscient de tout cela et c’est hélas souvent vrai. Mais c’est le jeu de cette rubrique de râler sur tout ce qui bouge, et si possible de « mauvaise foi » 😉

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  4. LORIDON dit le Vieux scaf'

    Le corail noir qui est tout jaune au fond, il y en a en Corse. J’en ai rapporté une branche qui fixée sur un plateau en bois d’olivier sert de support à bijoux
    J’en ai fait aussi des colliers
    Une fois passé au tonneau il ressort noir avec des reflets dorés.

    Réponse

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