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La carte et le territoire – Michel Houellbecq

De l’art et du cochon… Je n’aime ni le personnage, ni son ramage ni son plumage. Il n’est d’ailleurs pas tendre avec lui-même, s’étant mis en scène dans son propre roman.

Plumitif surcoté ? Prix Goncourt abusif ? Sans doute. Question peinture de la société on est en effet loin d’un Camus, Céline, Vian, sans parler d’un Steinbeck mais c’est bien suffisant à notre époque d’inversion des valeurs, dans le petit monde parisien de « l’entre soi ».

Il est en effet une star de notre littérature et qui vend beaucoup de papier. Mais il faut reconnaître qu’à l’instar de F. Beigbeder qu’il met également en scène, au delà des outrances publiques et du nihilisme affiché en guise de pensée, il sait écrire et l’on ne s’ennuie pas. C’est ainsi qu’on se retrouve avoir lu, en se bouchant le nez, tous ses livres.

Pas de « grand remplacement » cette fois, comme dans « Soumission » mais une plongée dans le monde de l’art, peinture, écriture et photographie et leurs travers de porcs, fondus au noir dans le crime crapuleux façon « polar de gare ». Du consumérisme, de l’ennui et de la luxure, comme toujours chez l’auteur…

 

Publié le Mar 10, 2024

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