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JWildfire 7

Il y avait longtemps que je ne m’étais pas manifesté sur ce blog, occupé par de fâcheuses mises à jour cardiaques, artérielles et pulmonaires et, il faut bien le dire, à cause d’un combo de fainéantise et de manque de motivation. Et, comme de juste, le logiciel J-Wildfire en a profité pour passer à la version 7. En voici donc une petite prise en main.

Il faut se rendre sur le site officiel pour télécharger cette nouvelle version. Pour Linux et Windows, pas de problème (façon de parler) mais pour Mac, l’installeur en .dmg sur lequel il suffisait de double cliquer n’est plus proposé, c’était trop simple. Tout au plus vous donne -t-on un lien vers l’AppStore pour télécharger la version 6.6 moyennant 8,99 €. Le développeur a ainsi trouvé l’occasion de gagner quelques picaillons, ce qui est bien normal en raison de l’immense travail accompli, sur le dos des Mac Osseux qui sont, on le sait bien, à la fois feignasses et plus riches que les autres.

Comme je voulais la version 7 j’ai téléchargé et décompressé le paquet (qui reste gratuit) et double cliqué sur le « lanceur » : launcher.jar (puisque cette application est développée en Java, en principe multi plateformes). Et, bien entendu, çà ne marche pas. Car il faut d’abord actualiser votre logiciel Java SDK ! Je vous passe les détails d’une complexité et d’une confusion incompréhensible pour vous donner ce lien : double cliquez, Java s’installe tout seul, à côté des autres versions, c’est cuit ! Cette fois, O joie, le nouveau J-Wildfire s’ouvre et brille de tous ses feux !

L’essentiel des nouveautés concernent l’implémentation du GPU, c’est à dire le rendu via la carte graphique, procédé incommensurablement plus rapide. Sauf que cette avancée fondamentale ne fonctionne pas pour toutes les fonctions de J-Wildfire et que sur Windows à condition de disposer de processeurs AMD et de CUDA. C’est un parti pris. Cruel, certes, mais dura lex sed lex… Sur Mac, considérez simplement que le rendu vidéo n’existe pas. D’ailleurs le bouton « GPU » présent en principe sur l’interface n’existe tout simplement pas. Alors bien sûr, question rendus, c’est plus long. Mais, d’un autre côté, comme les adeptes de Windaube passent le plus clair de leur temps à quatre pattes sous le bureau, à la frontale et tournevis en main, çà s’équilibre.

Vous aurez bien sûr installé un raccourci sur le bureau ou votre barre inférieure pour lancer le bazar avec l’inconvénient rédhibitoire pour l’amateur de La Pomme de présenter une pauvre icône de dossier générique « à la Windoze ».

Pas grave mais, quand on aime… On se démerde : il est très facile de remplacer l’icône par un copier collé depuis le finder après avoir ouvert les informations de l’ancien et du nouveau J-Wildfire via un « trèfle à quatre feuille » I (WordPress remplace ce caractère par un point d’interrogation d’où cette mention « en toutes lettres »)…

Des variations à la pelle

Comme à chaque nouvelle version, notons l’apparition de nouvelles variations (équations fractales distinctes) ce qui porte leur total à 850 pour plus de 4000 variables ! Le tout combinable à l’envi. Bon courage… Parmi elles, citons ovoid, post_point_crop, mobius3D_with_inverse, hole, post_flatten and pre_flatten, pre_disc, post_rotate_z, oak_leaf, maple_leaf, japanese_maple_leaf. Ainsi qu’une nouvelle escouade de symétries « Symmetries band & network et Symmetry Band Groups » comptant 24 variations programmées par le prolifique mexicain Jesus Sosa, sym_bg1, sym_bg2, sym_ng1, etc.

Impossible de les essayer toutes mais voici quelques unes de ces errances géométriques, les trois nouveaux types de feuilles avec la même symétrie dans un premier temps et, saison oblige, avec une palette de couleurs automnales…

Et voici une exploration de quelques unes de ces nouvelles symétries avec en première variation un banal nBlur pentagonal strié, histoire d’y voir quelque chose. Sans surprise, au gré des rotations de ces symétries, on retrouve des figures fractales bien connues comme le « dragon », l’arbre de Pythagore et le… Goulbi Boulga !

Vous trouverez sur ce lien, dans l’excellent site du « sanctuaire JWildfire » un descriptif des principales symétries actuellement disponibles, avec ce goût exquis (parfum sanitaire) qui caractérise décidément les programmeurs, toutes nations confondues….

Intéressons nous à présent à cette nouvelle variation « Hole ». En utilisant la technique bien connue du « Julian Disc » que j’avais jadis expliquée en vidéo j’ai généré plusieurs figures intéressantes en remplaçant justement cette variation Julian par « Hole » ou « Hole2 » combinée avec les différentes variations de « Disc » (Disc 1, 2, 3, eDisc, iDisc, wDisc…). En trifouillant la rotation et la taille des triangles on voit apparaître la complexité devant nos yeux ébahis…

Publié le Oct 21, 2021

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