Quand le pays n’est pas en grève, je prend le train et l’avion. Beaucoup. Avec beaucoup de bagages. Et depuis longtemps… Et je dois témoigner d’une mutation assez récente : la généralisation des bagages à roulette. Très pratique, c’est vrai, quand on les porte et qu’on se fout de ce qui suit.
Mais en même temps, pour qui est congénitalement “rapide” et impatient, habitué à remonter les files en pirouettant façon toréador, quelle galère ! Aujourd’hui la moindre issue est obscurcie par une théorie de voyageurs suivis de leur précieux bagage. A roulettes donc. Mais pas plus mobile ni rapide pour autant. Au contraire ! La longueur “hors tout” du gêneur est même doublée et d’autant plus traitreusement que cela se passe à bout de bras, sous la ceinture, pour qui est habitué par sa taille à voir “haut”. Je ne sais pas si vous avez déjà dérapé sur une valise à roulette ? Bon.
Si bien que la longueur des queues à doublé. Décuplé même si l’on considère que le fardeau au sol se fait moins sentir sur l’épaule ou à bout de bras, ce qui incite à la flânerie… Ceci me rappelle la théorie fractale des bouchons… Marre des roulettes ! A titre de représailles, je vais mettre au point un système gigogne de bagages à roulettes, soit 6 colis en convoi : j’aurais de la place derrière moi !
Tout à fait d’accord. De plus les gens ne savent plus voyager. Avec les bagages à roulettes on n’hésite pas à emporter n’importe quoi, des choses qu’on n’utilisera pas. Alors qu’auparavant il fallait réfléchir, faire des choix.
Heureux que ce « vieux » billet ait trouvé un écho 😆 Ma rage contre les « touristes à roulettes » n’est pas retombée avec l’age…