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Google : le référencement fractal

Je ne sais quelle mouche m’a piqué d’aller vérifier mon référencement sur Google (on l’a tous fait. Mais si : Taper son propre nom dans Google et constater combien on est beau)… Toutefois, au delà d’une fréquence mensuelle de ce comportement, il faut consulter 🙂

En fait, je voulais vérifier le positionnement de mon blog en ce qui concerne les fractales et leurs logiciels dédiés. Sachant que je n’ai jamais fait d’efforts particuliers de référencement car ce « sport » très fastidieux m’emmerde prodigieusement même si je l’ai pratiqué à plusieurs reprises et avec succès pour mes différents clients. On appelle çà le SEO (Search Engine Optimisation). En effet, face au géant Google nous ne sommes pas tous égaux. Si vous n’êtes pas un spécialiste du domaine, peut-être vous êtes-vous déjà demandé comment Google procède pour afficher les pages correspondantes à quelques mots clés tapés dans la barre de recherche et ce à une vitesse hallucinante ? Tout repose sur l’algorithme qui a fait la fortune de Google : le fameux « PageRank« . Un monstrueux algorithme actualisé et modifié sans cesse (les non moins fameux SERP) qui repose sur la « popularité » des pages les unes par rapport aux autres et plusieurs milliers d’autres critères de façon à présenter un classement, pertinent la plupart du temps.

Premier sur Google !

Cette chemise n’est pas à vendre !

D’où la naïve mais légitime question de la plupart des clients des agences web, dont la mienne : « Bonjour ! En fait c’est très simple ; voilà… Nous voudrions être affichés en premier sur la page de recherche Google quand on tape « chemise homme ». Vu qu’on vend des chemises, voyez ? Combien vous prenez pour çà ? »

Il est bon alors de préciser au client qu’il n’est pas le seul au monde à vendre des chemises et qu’il sera peut-être difficile d’atteindre la première page de Google dans ces conditions… MAIS ! Qu’il existe un tas de méthodes et d’ailleurs, si je peux me faire mettre, si vous voulez bien me suivre, signez-là… Etc.

En effet, face à Google, il existe deux attitudes. La première : Se foutre royalement du SEO et s’en remettre à Google justement qui précise dans ses « tables de la loi », la nouvelle religion : « Don’t be evil (ne soyez pas vilains…) Et contentez-vous de faire votre boulot : de bons gros et beaux articles Web, répondant à un réel besoin des internautes, respectant la sémantique et la mise en page HTML3 et consorts, sur des beaux sites bien à jour, consultables sur les nouveaux téléphones qui sortiront dans deux ans et des articles qui resteront gravés dans le marbre du cyberspace pour l’éternité. Amen (ceci n’est pas de la pub pour un hébergeur qui n’existe peut-être même plus…) Google se chargera du reste ! Indexation, classement, sur la base de votre contenu et du soin apporté à celui-ci. Et pour ce faire, Google dispose de millions de relais partout dans le monde (les « proxies« ), au plus proche des utilisateurs (pour l’affichage des résultats en « instantané ») et des milliards de « bots« , des automates qui explorent et indexent en permanence des centaines de centaines de milliards de sites en constante évolution de façon exponentielle. Un système tellement performant que j’ai longtemps cru que j’avais un de ces bots perché sur l’épaule gauche : à peine avais-je modifié un article de mon blog que la modification était déjà visible en ligne sur Google… C’est la méthode des feignasses ou des sages (au choix). Celle que j’ai adoptée pour mon propre blog en tous cas avec des centaines d’articles et plus de 10 ans de « référencement naturel » dans les bottes…

Et la deuxième méthode, en essayant de ruser (« à la main » ou avec des robots) afin de contourner les règles édictées par le Dieu Google et faire remonter le client dans les sondages… Ainsi est né le SEO et la floraison des milliards de sociétés « d’optimisation du référencement » avec des fortunes diverses… D’autant que Google change sans arrêt ses règles, pour justement dégonder ces « tricheurs professionnels ». Je caricature. C’est un vrai métier, exigeant et très fastidieux avec des résultats souvent modestes et longs à obtenir.

Fractale où es-tu ?

Mais revenons à nos moutons. J’ai choisi les recherches par images plutôt que par textes pour d’évidentes raisons graphiques (parce que vous allez en bouffer des pages Google, ci-dessous. Alors en textes… Bref.) mais les résultats sont sensiblement les mêmes. Petit benchmarking, sans tricher. Je m’explique. Il est évident que si, dans un effort puissamment onanistique, je lance une recherche avec les mots clé « Fractal Le Guen », j’obtiens une page pleine de mes oeuvres ! Ben oui, dans la mesure où je possède le nom de domaine francis-leguen.com depuis des centaines d’années, la performance n’a rien de remarquable. Ce qui est marrant par contre c’est la présence de quelques moutons noirs référencés dans MA page. Souvent des images volées. Par milliers (au passage)…

Mots clé : « Fractal Le Guen ». Bingo ! Toute la page. Fastoche…

Poursuivons donc, avec des mots clé les plus génériques possibles, à savoir « Fractales« , « Art Fractal » et une collection de logiciels d’art génératif. A chaque fois, dans l’ellipse rouge, le mot clé utilisé et dans les rectangles rouges les occurrences s’affichant en première page des recherches Google. Si, si, çà fait un bien fou ! 🙂

Winner : les « fougères » de Barnsley…

Avec « Fractales », un article apparait dès la troisième colonne.

Winner : le tableau « Ecosystème ». Pourquoi ? Comment ? Google knows…

Art fractal renvoie à 6 images. Pas mal. Le gagnant : un tableau de la collection Jungle. Certain(e)s de mes client(e)s reconnaitrons ici sans doute un de « leur » tableau 🙂

Mandelbulb3D pas mort !

Passons aux logiciels. Mandelbulb3D : première ligne, 3 occurrences…

Mandelbulber l’outsider…

Nouveau venu sur mon blog, Mandelbulber : 4 images et articles.

Newton lui a tapé dans l’oeil !

Ultrafractal : première ligne et 4 références…

Les scripts « galactiques » de Michael Bourne en vedette…

JWildfire : trois références en première ligne.

Feu Apophysis. Complété ici du terme « logiciel ». Sinon, on affiche que des images d’ossements…

Apophysis : première ligne, dix références.

Les « prises en main » et autres tutoriaux, çà marche toujours…

Chaotica : Première ligne et quatre images référencées.

Au feu !

Incendia : cinq références.

Ca veut dire « fracture » alors, forcément…

Et dans les applications pour Androïd et iOS, Frax, Flamelet : bien référencés également, malgré le nom de baptême « à la mord moi la fractale » des logiciels en question, ce qui aboutit à l’affichage de pas mal de « faux positifs » dans Google… 🙂

On est pas des Flamelets !

Ainsi s’achève ce billet scandaleusement consacré à l’auto-promotion mais, comme disait un de mes potes philippins : « Pas de mal à se faire du chien ! »… Des résultats à méditer en tous cas pour tous ceux qui vendent du SEO à tour de bras (et ceux qui en achètent), avec de vrais morceaux de poudre de Perlimpinpin… Bonsoir chez-vous !

Publié le Oct 6, 2019

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