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Beaucoup d’entre vous sont curieux de savoir où je puise l’inspiration pour réaliser mes tableaux fractals. La réponse est : pour une grande part dans mes voyages et explorations ; dans les mondes souterrains ou sous-marins que j’ai eu la chance de parcourir sous toutes les latitudes…

Mais, depuis que j’habite Marseille, pour une grande part aussi dans les paysages superbes des calanques et les fabuleux couchers de soleil de ceux qui ont le privilège d’habiter « au bord de la mer » 🙂

Comme ce crépuscule sur les îles du Frioul saisi au téléphone, en passant…

Je l’ai déjà écrit ici, je suis solaire et fasciné par notre étoile. Qui se prête si bien aux artistes « phototropiques ».

Bien avant de m’intéresser aux fractales, j’avais tenté, avec le logiciel Bryce, (en haut), de recréer ces îles du Frioul amarrées au large de Marseille.

Impressionnisme

Ou cette (pâle) copie de « impression, soleil levant » de Claude Monet, peint en 1872 et conservé au musée Marmottan à Paris. Dans une version un rien plus « militarisée » 🙂

Monet accrocha cette vision de l’ancien avant-port du Havre à la première exposition de la société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs qui eu lieu au printemps 1874 dans l’ancien studio du photographe Nadar, à Paris.

C’est à cette occasion que le journaliste chargé de la rédaction du catalogue, Edmond Renoir, frère du peintre Pierre Auguste Renoir, demanda à Claude Monet de trouver un autre nom que «Vue du Havre». Monet répondit : «Mettez Impression!». Edmond Renoir compléta par « soleil levant ». Ceci marqua le début du mouvement impressionniste…

Soleil fractal

Avec la découverte des équations fractales qui devaient me tenir lieu de palette, de peinture et de pinceau, j’explorais plus avant ce concept « solaire ». Astre du jour qui dans sa grande générosité se levait tous les jours devant ma terrasse.

A l’aide du logiciel Ultrafractal j’obtins des représentations plus art déco, comme ce paysage urbain que vous pouvez acquérir en édition numérotée sur la boutique dans la collection « Rouge »…

Voici ci-dessous quelques étapes du « making of », avec hélas, l’ignoble interface « Windows »…

Ultrafractal est par ailleurs un logiciel très bien conçu et surtout incroyablement riche tout en restant facilement accessible. Il fonctionne sur le principe des calques, un peu à la manière de Photoshop. Chaque calque pouvant être une fractale différente composée d’une multitude d’équations et de paramètres.

Avec les différents modes de fusion et de masquage disponibles, les possibilités deviennent… infiniment infinies !

Pour créer Urban Sunrise, j’ai d’abord travaillé la création de reflets aquatiques. Les spécialistes reconnaîtront les fonctions « Lake » et « Spot » pour le soleil lui même…

il me fallait maintenant créer un paysage « urbain ». Ce qui fut fait avec plusieurs combinaisons superposées de l’équation « Barnsley Techno » :

Ne restait plus qu’à superposer le tout, fusionner et basculer en mode vertical.

Tamisons…

C’est avec des techniques similaires, explorant cette fois la célèbre fractale « burning ships » que j’ai créé le tableau « Trafalgar« , tout droit sorti des bords de la Tamise…

Et, pour finir dans le rouge (et le soleil), un petit hommage à un film dont je suis fan : Sunshine, réalisé par Danny Boyle en 2007. A mon sens un vrai chef d’œuvre de SF qui n’eut pas eu le succès escompté et qui aurait pourtant mérité de devenir culte… Bonjour chez vous et, attention aux coups de soleil ! 😉