Le 11 ème festival de l’image sous marine Festisub vient de s’achever à Neuchatel. Ce rendez-vous convivial a encore attiré cette année de nombreux palmipèdes venus de Suisse, de France, d’Allemagne, d’Italie…

Un indéniable succès public puisque 1800 personnes se sont rendues à l’Aula des Jeunes-Rives de l’Université de Neuchâtel les vendredi 8 et samedi 9 mars.

Environ 1200 visiteurs ont pris part aux trois séances officielles auxquelles s’ajoutent 600 écoliers neuchâtelois le vendredi matin lors d’une séance spéciale. La fréquentation a été particulièrement importante le samedi après-midi à l’occasion de la séance la plus familiale des trois.

Un très grand « petit » festival !

C’est la première fois que je participais à cette manifestation et j’avoue avoir été bluffé par la qualité de celle-ci. Une programmation éclectique et de haut niveau, animée sur scène par Michaël Frascotti et Michel Lonfat (ces deux là devraient faire de la télé ! :-)), une organisation absolument sans faille et un accueil hors pair. Ajoutez à cela la légendaire précision suisse et vous obtenez un festival de classe internationale…

Pour ma part, je disposais d’un stand décoré de fractales où je dédicaçais les derniers livres et DVD. En fait, ce sont mes enfants qui ont fait tout le travail et en particulier Iona ma fille qui se chargeait de l’encaissement, tâche pour laquelle je suis le moins doué 😉

Le moins que l’on puisse dire est que nous avons été dévalisés : les cent exemplaires de Narcoses que j’avais amené sont partis en un rien de temps (j’en ai encore le bras droit tout enflé…)

Pour un auteur, le public suisse est idéal : respectueux, cultivé, discipliné et disposant d’un certain pouvoir d’achat. Mais, blague à part, j’ai rencontré à cette occasion de nombreux lecteurs passionnés et passionnants eux mêmes.

Fractales au mur

Fractale attraction. Parce que le monde sous marin est beau, vecteur de rêves, la mer toujours recommencée ; que la nature est fractale par essence et l’époque digitale en tous sens, j’ai choisi d’en explorer les algorithmes secrets…

Ces mondes n’existent pas ailleurs que dans mes songes, dans les sortilèges des plongées profondes, la narcose des équations aux nombres complexes, imaginaires. Pas plus que ces créatures étranges, pas encore nées de l’infini vortex de la mer.

Bienvenue au cœur du chaos, au pays des attracteurs étranges : je vous invite au voyage le plus rare, à la poursuite de l’infini, dans la poussière des possibles…

Pour la première fois, j’ai pu discuter de mon travail sur les fractales qui soulève au mieux un intérêt certain sinon la curiosité. Voilà un encore territoire presque vierge que je m’évertue à vous faire découvrir et soyez sûrs que nous en reparlerons… Un projet d’expo et de conférence sur ce thème a d’ailleurs été discuté à cette occasion, pour un autre festival français.

Côté médias, j’ai remarqué l’excellent Marescot « Les larmes des crocodiles », les déambulations en apnée de Guillaume Nery dans les cénotes mexicains réalisées par Denis Lagrange, ainsi que les photos (entre autres) de l’Allemand Tobias Friedrich.

Et côté « pipaule » j’y ai retrouvé, entre autres, mon vieux complice Luc Marescot, réalisateur de Carnets d’Expédition, les frères Cédric et Yanick Gentil (comme leur nom l’indique), Phil Simha, Remi Attuyt… Que du beau monde !

Les douceurs du lac : grand cru non filtré…

Bien entendu, les agapes étaient à la hauteur. Raclette, chalets, vin blanc « non filtré » et autres cholestérades… Soirées qui n’en finissent pas sous l’obscure clarté des étoiles, matins qui chantent dans les brumes du lac…

Quelques pas dans la ville, au marché du centre ville et ses rêves de farces, au restaurant qu’on aurait cru sorti d’un roman d’Harry Potter…

Ainsi allait la vie lors de ce beau week-end neuchaltelois, en compagnie de Manuel Lewin, fringuant CEO de Scuba People et Pascal Zahnd l’un des organisateurs, saisis ici en pleine intimité déambulant dans les étals du dimanche matin comme un vieux couple (qu’ils ne sont pas), Denise Paris, et tant d’autres qui œuvraient dans l’ombre…

Et, pour finir, voici la captation (à l’iPhone…) de notre deuxième intervention sur scène. Festisub : que du bonheur ! Rendez vous pour la prochaine édition…

Enfin, tout frais du mois de mai, un petit reportage tourné lors de l’événement…