J’aime le désert… Et les lieux déserts. Tous ces endroits improbables disséminés sur notre planète où la concentration humaine est faible, voire inexistante. A cet égard, Dibba avait de quoi me contenter : village perdu sur la côte ouest du Sultanat d’Oman, au pied de la péninsule du Musandam, face à l’Iran…
Dans la mesure où j’y serais de nouveau, semaine prochaine, pour animer un workshop de photo sous-marine avec Christophe Chellapermal, dans son centre de plongée Nomad Ocean Adventures, j’ai fouillé dans mes archives photos pour revivre un peu de ce précédent voyage, simplement par l’image…
Au passage, j’en ai plus qu’assez de ces galeries et diaporamas qui frétillent dans tous les sens, incapables de garder un cadre fixe selon que la photo est verticale ou horizontale. Et quand on veut en mettre trois à la file, comme c’était mon intention au départ, là c’est du délire : ce n’est plus une page mais un accordéon ! Exit donc ces plugins lourdissimes avec 9769 fonctions inutiles et hermétiques qui plombent mon serveur. Je vous publie tout çà à la file « à la Tumblr ». Zou ! D’ailleurs, c’est la tendance ! Plus long à charger ? Longueur de page interminable ? Peut-être. Enfin, à voir… Après tout, vous êtes assez grands pour utiliser l’ascenseur.
Rappelons également qu’il suffit de cliquer sur la première image pour avoir accès au diaporama (ben si, il y en a quand même un) de l’ensemble des images (36 quand même, eh oui…) en grande taille et qu’il est possible d’y naviguer avec les flèches du clavier… De plus, en passant la souris sur chaque image de ce blog, apparaît en général un commentaire désopilant ou puissamment poétique. A vous de voir. En route ! Un pour tous, tous bédouins !
Pas privés de désert !
Revenons donc au désert. Il arrive qu’entre deux plongées on ait envie de terre ferme. Une pulsion que connait bien Christophe qui m’invite ce soir là à bord de son 4×4 culotté pour un petit tour de Dibba by night et puis s’en vont (excusez moi, en ce moment, je suis complètement à l’Oued) ! Voici donc ces quelques images, qui me semblent un beau raccourci de l’érosion…
Sans oublier la plage, déserte, comme il se doit. Car, même les plus hautes montagnes finissent un jour en sable…
Un vieux Dibba…
Saisi d’une soudaine fièvre historique, Christophe m’entraîne un autre jour dans la vieille ville dont il ne reste pas grand chose : des ruines de constructions en torchis et cette tour, ce qui subsiste du fort ancien…
Les autorités en ont donc construit un autre, un fort midable, avec toutes les anciennes reliques de différentes époques…
Et ces quelques autres images plus modernes, saisies au gré des ruelles…
Dibba sur mer : le port
Port de pêche et point de départ de nos plongées : ici le désert fractal se jette dans la mer. Ou l’inverse.. Tous les soirs, le marché aux poissons et les embarcations qui viennent faire dhow-dhow…
Le village oublié
Dibba, c’est la fin du voyage ; le bout du monde ; plus de routes… Plus au nord, le désert et les fjords du Musandam avec quelques rares villages accessibles seulement par bateau ou en hélicoptère. Nous avons pu débarquer dans l’un d’eux…
Ainsi s’achève notre petite ballade à dix balles. Et maintenant, il faut que je prépare encore mes bagages ! Rendez-vous à Oman !
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