Hier soir, j’assistais au Théâtre des Variétés de Monaco à la projection du film « Les espions« , chef d’œuvre du cinéma muet réalisé par Fritz Lang en 1928. Même si, genre oblige, les acteurs doivent donner du sourcil pour se faire entendre, tout Fritz Lang est déjà là : décors Art Nouveau, cadres soignés et graphiques, lumières audacieuses et montage « clipé ».
Mais le spectacle prend une toute autre dimension avec la prestation du chef d’orchestre Eric Le Guen – mon « petit » frère (110 kg à sec), un poids lourd de la composition et de l’improvisation sur film « à l’ancienne ». Une façon originale de faire revivre les classiques du cinéma, prestation qu’il exerce un peu partout dans le monde tant les adeptes sont nombreux.
Souvent piano solo ou en petite formation, il inaugurait ce soir une improvisation de 2h20 de musique électro-acoustique inspirée, à la façon des orgues de cinéma d’antan.
Sauf que cet orgue là est propulsé par une puce Xeon double cœur et offre O combien plus de possibilités…
C’est un spectacle vivant à voir au moins une fois, tant la performance musicale est étonnante. J’essayerais de vous tenir au courant de ses tournées, ici ou là.
Prochainement ici, la captation de quelques séquences. En attendant, deux univers sonores très différents.
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Merci pour ces extraits plus longs, qui permettent de mieux apprécier.
🙂