En général, les critiques de livres sur les blogs, tout le monde s’en fout. Mais il se trouve que je lis beaucoup et que je suis tombé récemment sur ce petit ouvrage singulier que je voulais vous signaler. De quoi bricoler le dimanche… Voyager dans le temps (et donc dans la quatrième dimension), ça semble facile : pour le futur, il suffit de vieillir ; pour le passé, de retourner en enfance. Avec le temps, j’ai fait les deux et comme j’ai eu la chance de beaucoup voyager tout court, je me considère donc comme un voyageur spatio temporel ! Et vous aussi.
Mais, blague à part, voyager dans le temps serait en effet possible à la lumière des avancées de la physique quantique. C’est ce que nous démontre le physicien Paul Davies dans ce petit livre assez pointu, traduit par l’excellente Caroline Lepage chez EDP Sciences.
Dans le concept, on va bien au delà des livres de science fiction comme ceux de Herbert Georges Wells, le premier du genre (La machine à remonter le temps) de Michael Crichton (Prisonniers du temps) en passant par Poul Anderson (La patrouille du temps) qui avait enchanté ma jeunesse (tout à l’heure).
L’ouvrage nous aide aussi à résoudre le fameux paradoxe, qui plait tant aux psys : « il faut tuer le Père ! ». Ben oui, mais si je remonte dans le passé et que je le tue quand il était jeune, je n’aurais pas pu naître. Donc je ne peux pas le tuer ! Vous voyez le dilemme ? Enfin, vous avez tous vus « Retour vers le futur »… Mais tout paradoxe a sa solution. Cherchez bien ! Ou lisez…
Alors, suivez bien les indications et, à vos clés à molettes ! On se retrouve… Plus tôt.
PS : La rédaction n’est pas responsable d’un éventuel loupé dans les correspondances spatio-temporelles. Une enveloppe vous sera remise à votre arrivée en cas de retard. Vous pourrez toujours espérer être remboursés… Dans l’espace-temps, personne ne vous entend crier…
Hello Francis !
Merci bien pour cette sympathique critique sur mon premier « bébé », de loin celui qui m’a donné le plus de cheveux blancs (le temps passe toujours trop vite quand on traduit un bouquin de cosmologie, je t’assure :lol:)
Le journalisme scientifique mène à tout – quelle chance ! -, même à la plongée en ce qui me concerne. Et aux fractales pour toi (entre autres :lol:) : j’en découvre un peu plus chaque fois que je viens sur ton blog, c’est vraiment beau !
En parlant de bouquin, je vais le dire ici haut et fort (ah, personne ne m’entend sur internet ? :lol:) : j’ai ADORE le tien, Les Scaphandriers du Désert. Je vois tout ce travail d’écriture derrière le récit de l’aventurier !!!! Argh, il me faut absolument une rubrique Livres sur mon blog, et vite ! 😉
Bon, alors j’attends avec impatience un bouquin sur les fractales illustré et signé Francis Le Guen, hein 😉 Allez, tu dois bien pouvoir nous « vulgariser » ça avec simplicité et poésie, comme toujours…
A bientôt l’artiste-fractaliste !
Les scaphandriers du désert sont épuisés ! On n’en trouve plus 😆
Quand au livre sur les fractales, j’y travaille en effet, avec un beau concept que je crois novateur. Raison pour laquelle, je suppose, aucun éditeur ne m’a encore dit oui. Encore n’ai-je pas mis la pression. Step by step…
Par contre, j’écris présentement autre chose à la cadence d’une mitrailleuse lourde (délais obligent). Pas sur les fractales mais… Sur un environnement un peu humide… Restez branchée !
Branchée, je suis, branchée, je reste chef 😉 !
Et même si ce n’est pas sur les fractales, ça le sera bientôt : ô toi éditeur audacieux, amoureux du beau et de la culture scientifique, fais donc un signe par ici.
Sinon, je lirai ton prochain ouvrage avec le même intérêt que Les Scaphandriers du Désert. Je l’attends donc de pied ferme (petit mais ferme) 😆 !!!!