Le Championnat de France de photo sous-marine 2012 se tiendra du 6 au 9 septembre à La Ciotat. 24 équipes sortant des sélections Atlantique, Méditerranée et Outre Mer vont s’affronter à coups de flash pour l’obtention des titres enviés de Champion de France et vice Champion de France 2012. Il est question que je participe au Jury. En voisin…
Organisé par la FFESSM et sa Commission nationale audiovisuelle, sous la houlette de la sémillante Martine Ruoppollo, qui avec son mari André constitue un couple de photographes sous-marins bien connu du monde associatif, ce championnat est une compétition de photographie sous-marine qui requiert de ses participants des qualités sportives (plongée sous-marine), artistiques et émotionnelles (les arts photographiques).
Le championnat se déroule sur trois journées, dont deux manches de trois heures en plongée chacune, sur des sites de plongée définis. Chaque photographe est accompagné d’un modèle ou d’un assistant sécurité. Il doit composer avec le milieu sous-marin, sa faune, sa flore, son inspiration, son sens artistique, sans jamais déroger aux règles de sécurité de plongée et du respect de l’environnement. Chaque concurrent devra remettre à l’organisation au terme des deux jours de plongées 6 photos traitants les thèmes imposés :
2 photos d’ambiance sans surimpression
1 photo d’ambiance de faune mobile
1 photo de poisson en macro ou proxi
1 photo macro non poisson
1 photo grand angle sur le thème imposé qui est cette année : « L’illusion »…
Les maîtres de l’illusion…
Illusion : interprétation erronée de la perception visuelle des données réelles (due aux lois de l’optique ou pas). Par exemple déformation, surestimation, reflets, reliefs, rapprochement, éloignement, perspective, ombres et lumières créent une image qui ne décrit pas la réalité d’un sujet. (Aux compétiteurs de choisir les objets, personnages ou mouvements qui leur permettront d’exprimer leur art).
Inscriptions : Martine Ruoppolo. Consulter également le calendrier des compétitions de la commission audiovisuelle de la FFESSM.
Question qualité d’images, la barre est assez haute et l’empoignade sera chaude, comme en témoignent les images de la dernière compétition qui s’était déroulée à Giens, l’an dernier… Ci dessous les trois premiers prix 2011 : Jean-Pierre Nicolini, Stéphane Sandon, Delphine Bonnon.
J’en ai fais des concours de photos sous marines
le premier c’était avec un Calypso-phot
Pour enlever le bleu on collait un filtre magenta (orange) devant l’objectif recommandé par Ludwig Sillner au cours d’un stage photo au CIP bendor.
Après j’ai eu un Rolleiflex dans un roleimarin, une bête mais de belles photos avec un flash au bout d’un bras de 2 M pour ne pas avoir de particules en suspension et de la lumière sur le sujet.
On utilisait des lampes flash PF 110 les plus puissantes. dans certaines l’eau rentrait et ça vous pétait au nez, de vrai grenades…
Le rolleiflex, format carré 6 X 6 quel bel appareil
D’ailleurs la photographie de notre président vient d’être réalisée avec un Rolleiflex.
Après j’ai eu des engins sophistiqués
mais le mieux cela à été avec un aquashot avec flash sur un bras aussi vendu par le Martin pêcheur à Pars
dedans on mettait un jetable kodak
Et bien ce sont presque mes meilleurs vues s/m.
On n’arrête pas le progrès.
Aaaah les PF100 ! Je crois qu’il m’en reste encore quelques boîtes : nous nous en servions en « extérieur » pour éclairer les grands volumes souterrains. Difficile de trouver plus puissant ! Alors sous l’eau, j’imagine le bazar…
Ami du Noir, bonsoir
Si tu ne sais quoi faire de tes PF100, fais-mo signe, elles nous seraient fort utiles pour immortaliser les grande salles souterraines découvertes au fin fond de la Sierra Madre au Mexique début 2012. Ces ampoules deviennent difficiles à trouver !
Je sais qu’elles sont rares ! Je les avais trouvées chez un photographe de quartier à la retraite : il allait s’en débarrasser… Et je les garde pour effectivement l’éclairage spéléo, au cas où (tchouc !) 🙂
Quel genre ce trésor de la Sierra Madre ? Chevallier ? La Verna ? Aaaah le virus n’est pas mort !
Pour l’éclairage souterrain et sous marin, je vous raconterais l’aventure avec les photolitas en 220 volt et l’étanchéité avec le galippo !
A Fontaine de Vaucluse ?
Illusion? Une compétition pour moi!!!
A ce soir : sur la première chaine 😉
La télé, C’EST la première chaîne… Miroir aux illusions 🙂
Non pas à Fontaine de Vaucluse, mais au barrage du Sautet
Là on ne savait pas quand on quittait l’eau pour entrer dans la vase
Alors on descendait le long d’un cable les pieds en bas
Et quand on pouvais plus bouger les palmes c’est qu’on étaient dans la vase ferme…et le reste du corps dans la vase molle !
Et c’est là que l’EDF nous a payé une étude sur la photographie sous marine en eau turbide.
Au Mexique, c’était une galerie du gabarit de la Pierre en effet, du style 60 de large, 40 de haut, tout ça sur des centaines de mètres. Et ça continue ! On en est déjà à devoir bivouaquer pour poursuivre les investigations. Oh que non le virus n’est pas mort… Faut dire que tu es un de ceux qui nous a vachement contaminé avec tes récits d’explos de l’époque 😉
Bivouac ? Bigre, en effet, il y a du développement… J’ai contaminé du monde, c’est sûr. Tu vas voir, en septembre, j’en remets une couche ! 😉